ISBN-13: 9783841795724 / Francuski / Miękka / 2018 / 200 str.
Cet ouvrage traite de la variation entre structures analytiques et synthA(c)tiques dans les langues scandinaves par rapport aux langues romanes (au sens large). Il est proposA(c) que la distinction analytique-synthA(c)tique est utile pour l'analyse morpho-syntaxique comparative, ainsi que pour la typologie linguistique en gA(c)nA(c)ral. Nous partons de l'hypothA]se qu'une structure analytique est transparente par rapport A une structure synthA(c)tique A(c)quivalente, dont la morphologie prA(c)sente une certaine opacitA(c), allant de l'affixation agglutinative jusqu'A la morphologie fusionnelle et supplA(c)tive. Il est proposA(c) que les langues crA(c)oles sont maximalement analytiques, chaque morphA]me occupant sa propre position dans la structure topologique ou arborescente. L'islandais, lui, se trouve A l'autre extrAame de l'A(c)chelle de par sa morphologie fusionnelle. Il est toutefois constatA(c) que l'on trouve des positions vides dans la structure morpho-syntaxique des langues analytiques ainsi que synthA(c)tiques, mais il est proposA(c) que dans ce premier cas, le contenu de la position vide est rA(c)cupA(c)rable grA ce aux facteurs discursifs, tandis que dans le dernier cas, il est exprimA(c) par la morphologie.
Cet ouvrage traite de la variation entre structures analytiques et synthétiques dans les langues scandinaves par rapport aux langues romanes (au sens large). Il est proposé que la distinction analytique-synthétique est utile pour lanalyse morpho-syntaxique comparative, ainsi que pour la typologie linguistique en général. Nous partons de lhypothèse quune structure analytique est transparente par rapport à une structure synthétique équivalente, dont la morphologie présente une certaine opacité, allant de laffixation agglutinative jusquà la morphologie fusionnelle et supplétive. Il est proposé que les langues créoles sont maximalement analytiques, chaque morphème occupant sa propre position dans la structure topologique ou arborescente. Lislandais, lui, se trouve à lautre extrême de léchelle de par sa morphologie fusionnelle. Il est toutefois constaté que lon trouve des positions vides dans la structure morpho-syntaxique des langues analytiques ainsi que synthétiques, mais il est proposé que dans ce premier cas, le contenu de la position vide est récupérable grâce aux facteurs discursifs, tandis que dans le dernier cas, il est exprimé par la morphologie.