ISBN-13: 9786131509766 / Francuski / Miękka / 2018 / 260 str.
Nous proposons d''estimer des fonctions de gains pour la Lorraine et pour le Luxembourg. Les estimations, A partir de donnA(c)es de panels et avec une mA(c)thode de variables instrumentales, nous indiquent une corrA(c)lation nA(c)gative entre le niveau de formation et l''effet individuel due A l''existence de taux d''escompte subjectifs non-observA(c)s. Si nous intA(c)grons la notion de risque dans notre analyse, nous constatons que le niveau optimal d''investissement en capital humain est infA(c)rieur par rapport A celui rA(c)alisA(c) dans une situation A information parfaite. Ce constat nous amA]ne A supposer que l''existence d''assurances sociales peut Aatre considA(c)rA(c)e comme une assurance contre le risque liA(c) A l''investissement en capital humain. Nous proposons donc d''estimer l''effet des assurances sociales sur la fonction de gains. Nous constatons une baisse des coefficients estimA(c)s ce qui laisse A penser que les assurances sociales baissent le rendement de l''A(c)ducation, mais A(c)galement le risque. De mAame, nous pouvons suggA(c)rer que l''effet des assurances sociales se traduit par une redistribution des gains en faveur des moins diplAmA(c)s.
Nous proposons destimer des fonctions de gains pour la Lorraine et pour le Luxembourg. Les estimations, à partir de données de panels et avec une méthode de variables instrumentales, nous indiquent une corrélation négative entre le niveau de formation et leffet individuel due à lexistence de taux descompte subjectifs non-observés. Si nous intégrons la notion de risque dans notre analyse, nous constatons que le niveau optimal dinvestissement en capital humain est inférieur par rapport à celui réalisé dans une situation à information parfaite. Ce constat nous amène à supposer que lexistence dassurances sociales peut être considérée comme une assurance contre le risque lié à linvestissement en capital humain. Nous proposons donc destimer leffet des assurances sociales sur la fonction de gains. Nous constatons une baisse des coefficients estimés ce qui laisse à penser que les assurances sociales baissent le rendement de léducation, mais également le risque. De même, nous pouvons suggérer que leffet des assurances sociales se traduit par une redistribution des gains en faveur des moins diplômés.