ISBN-13: 9783841667106 / Francuski / Miękka / 2018 / 64 str.
Au Burkina Faso, comme dans beaucoup de pays africains colonisA(c)s, la place des langues est un sujet sensible. AprA]s les indA(c)pendances, c'est souvent la langue du colonisateur qui est devenue officielle alors que les langues nationales, innombrables, n'ont pu prA(c)tendre A un statut privilA(c)giA(c) et restent marginalisA(c)es. Dans les pays mais aussi dans les A(c)coles, s'est construit une tension entre le rejet et le dA(c)sir d'apprivoiser cette langue de l'autre, A la fois A(c)trangA]re et familiA]re, prestigieuse et barbare mais dans tous les cas imposante. Dans le cas du Burkina, il est aussi difficile de maA(R)triser le franAais que de le rejeter totalement. En effet, la langue, outre sa fonction A(c)ducative et administrative, remplit A(c)galement une fonction de communication, A l'intA(c)rieur du pays et au delA de ses frontiA]res. Il y a ainsi un dA(c)sA(c)quilibre entre les langues indigA]nes et les langues du colonisateur.
Au Burkina Faso, comme dans beaucoup de pays africains colonisés, la place des langues est un sujet sensible. Après les indépendances, cest souvent la langue du colonisateur qui est devenue officielle alors que les langues nationales, innombrables, nont pu prétendre à un statut privilégié et restent marginalisées. Dans les pays mais aussi dans les écoles, sest construit une tension entre le rejet et le désir dapprivoiser cette langue de lautre, à la fois étrangère et familière, prestigieuse et barbare mais dans tous les cas imposante. Dans le cas du Burkina, il est aussi difficile de maîtriser le français que de le rejeter totalement. En effet, la langue, outre sa fonction éducative et administrative, remplit également une fonction de communication, à lintérieur du pays et au delà de ses frontières. Il y a ainsi un déséquilibre entre les langues indigènes et les langues du colonisateur.