ISBN-13: 9783838189864 / Francuski / Miękka / 2018 / 628 str.
AprA]s une prise de conscience des pouvoirs publics sur les nouveaux risques pour la vie privA(c)e, les instruments spA(c)cifiques sont toutefois apparus inadaptA(c)s A la sociA(c)tA(c) de l'information. Le lA(c)gislateur europA(c)en a donc cherchA(c) A les faire A(c)voluer, tout en respectant la libertA(c) de circulation de l'information et en anticipant sur l'A(c)volution rapide de l'outil numA(c)rique lato sensu. Si le lA(c)gislateur europA(c)en a eu cette volontA(c) salutaire de s'attacher A la protection des donnA(c)es personnelles, tel n'est pas le cas de tous les Etats du monde entier pour qui la protection juridique de la vie privA(c)e peut apparaA(R)tre comme secondaire. Au regard de la circulation mondiale de l'information, cette absence d'unanimitA(c) est regrettable car elle fragilise les efforts entrepris par les Etats soucieux de protA(c)ger la vie privA(c)e. Dans un tel cas de figure et dans l'attente d'une accA(c)lA(c)ration de la prise de conscience, il faut alors compter sur des mA(c)canismes ordinaires issus du droit international privA(c) ou, en cas d'atteinte grave, sur ceux prescrits par le droit pA(c)nal international. Toutefois, cette solution est loin d'Aatre idA(c)ale car elle subordonne la volontA(c) judiciaire au bon vouloir des Etats.
Après une prise de conscience des pouvoirs publics sur les nouveaux risques pour la vie privée, les instruments spécifiques sont toutefois apparus inadaptés à la société de linformation. Le législateur européen a donc cherché à les faire évoluer, tout en respectant la liberté de circulation de linformation et en anticipant sur lévolution rapide de loutil numérique lato sensu. Si le législateur européen a eu cette volonté salutaire de sattacher à la protection des données personnelles, tel nest pas le cas de tous les Etats du monde entier pour qui la protection juridique de la vie privée peut apparaître comme secondaire. Au regard de la circulation mondiale de linformation, cette absence dunanimité est regrettable car elle fragilise les efforts entrepris par les Etats soucieux de protéger la vie privée. Dans un tel cas de figure et dans lattente dune accélération de la prise de conscience, il faut alors compter sur des mécanismes ordinaires issus du droit international privé ou, en cas datteinte grave, sur ceux prescrits par le droit pénal international. Toutefois, cette solution est loin dêtre idéale car elle subordonne la volonté judiciaire au bon vouloir des Etats.