ISBN-13: 9786131538742 / Francuski / Miękka / 2018 / 172 str.
Cette these a pour objet l'etude du supraconducteur non conventionnel Sr2RuO4. Dans ce supraconducteur, le mecanisme d'appariement des paires de Cooper ne serait pas du au couplage electron-phonon mais plutot lie aux fluctuations de spins, comme dans l'3He superfluide. On suppose, de plus, qu'il serait de symetrie p induite par des fluctuations ferromagnetiques. La premiere etape fut l'elaboration de monocristaux avec d'excellentes proprietes physico-chimiques et de taille centimetrique. Puis, les mesures de diffusion inelastiques des neutrons ont permis de montrer que les fluctuations de spin autour de Q0=(+-2pi/3, +- 2pi/3,0) dominent le spectre des excitations magnetiques dans ses deux phases normale et supraconductrice. L'etude de ces fluctuations selon l'axe c, le caractere bidimensionnel des correlations electroniques a ete mis en evidence. D'autres etudes montrent que la susceptibilite dynamique est isotrope dans l'espace des spins. Le fait que les excitations incommensurables dominent et que les fluctuations de spins ferromagnetiques attendues n'aient pas ete observees fait reconsiderer l'image simpliste d'une supraconductivite de type p."
Cette thèse a pour objet létude du supraconducteur non conventionnel Sr2RuO4. Dans ce supraconducteur, le mécanisme dappariement des paires de Cooper ne serait pas dû au couplage électron-phonon mais plutôt lié aux fluctuations de spins, comme dans l3He superfluide. On suppose, de plus, quil serait de symétrie p induite par des fluctuations ferromagnétiques. La première étape fût lélaboration de monocristaux avec dexcellentes propriétés physico-chimiques et de taille centimétrique. Puis, les mesures de diffusion inélastiques des neutrons ont permis de montrer que les fluctuations de spin autour de Q0=(+-2pi/3,+- 2pi/3,0) dominent le spectre des excitations magnétiques dans ses deux phases normale et supraconductrice. Létude de ces fluctuations selon laxe c, le caractère bidimensionnel des corrélations électroniques a été mis en évidence. Dautres études montrent que la susceptibilité dynamique est isotrope dans lespace des spins. Le fait que les excitations incommensurables dominent et que les fluctuations de spins ferromagnétiques attendues naient pas été observées fait reconsidérer limage simpliste dune supraconductivité de type p.