Extrait: Chapitre I ( Fleurs d'Orient ) ILe Nil coulait lentement, dans le silence de la nuit, entrainant le reflet brise des larges etoiles qui tachaient l'ether obscur du ciel. Et, pareille a un autre fleuve, une caravane, profitant de la fraicheur nocturne, cheminait en bon ordre sur l'une des rives. Parfois, un cri s'elevait, activant l'allure d'une bete de somme; le claquement d'un fouet dechirait le silence, et le rythme d'un trot momentane sonnait sourdement sur le sable. La caravane voulait entrer a Oph, la ville royale des Pharaons, avant le lever du soleil; elle se hatait, mais deja...
Extrait: Chapitre I ( Fleurs d'Orient ) ILe Nil coulait lentement, dans le silence de la nuit, entrainant le reflet brise des larges etoiles qui tacha...
Extrait du chapitre I La nuit allait finir. Tout dormait dans la belle et joyeuse Osaka. Seul, le cri strident des sentinelles, s'appelant sur les remparts, traversait, par instants, le silence que rien ne troublait plus, hors la lointaine rumeur de la mer dans le golfe. Au-dessus de la grande masse sombre, formee par les Palais et les jardins du siogoun, une etoile s'effacait lentement. Le crepuscule matinal frissonnait dans l'air. La cime des bois commencait a decouper plus nettement ses ondes sur le ciel qui bleuissait. Bientot une lueur pale toucha les plus hauts arbres, puis se glissa...
Extrait du chapitre I La nuit allait finir. Tout dormait dans la belle et joyeuse Osaka. Seul, le cri strident des sentinelles, s'appelant sur les rem...
Extrait du chapitre I Je suis sur, Theo, que mam'zelle Huai, enseigne a vos filles le plus pur accent marseillais et qu'elles prononcent: des oiegnons. C'est Paul de Saint-Victor qui taquine ainsi mon pere, a propos de notre institutrice, Mlle Honorine Huet (qu'il prononce: Huai, mechamment sans faire sonner le T, pour imiter le parler du midi) car il a une antipathie marquee pour la grave personne qui nous dirige. Quand il vient a la maison, il ne manque jamais de lui decocher, du haut de son raide faux col, quelque piquante malice, qu'Honorine accueille par un rire gras, qui sonne faux, et...
Extrait du chapitre I Je suis sur, Theo, que mam'zelle Huai, enseigne a vos filles le plus pur accent marseillais et qu'elles prononcent: des oiegnons...