Extrait: Les Lions de mer, ou naufrage des chasseurs de veaux marins Il y a dans les m urs americaines une certaine uniformite qu'on ne rencontre pas dans l'ancien monde. Ce que l'on peut appeler l'activite de la vie en Amerique, la rapidite et le bon marche des relations, les habitudes presque nomades du pays, ont a peu pres efface toute empreinte des m urs locales. Un observateur fera cependant quelque difference entre l'Americain de l'est et celui de l'ouest, entre l'homme du nord et celui du midi, le Yankee et l'habitant du centre des Etats-Unis, le Bostonien, le Manhattanesien, et...
Extrait: Les Lions de mer, ou naufrage des chasseurs de veaux marins Il y a dans les m urs americaines une certaine uniformite qu'on ne rencontre pas ...
Extrait Les m urs du jour Quoique garcon, M. Dunscomb ne vivait pas seul. Il avait avec lui un neveu et une niece, enfants orphelins d'une s ur morte depuis plusieurs annees. Ils portaient le nom de Wilmeter, qui, dans les conversations de famille, etait presque toujours prononce Wilmington. C'etait Jack Wilmington et Sally Wilmington, a l'ecole, a la maison et avec les intimes, mais, pour nous conformer a l'usage du monde exterieur, nous leur conserverons le plus souvent les noms de M. John Wilmeter et de miss Sarah Wilmeter. A huit heures et demie d'une belle matinee du mois de mai dernier,...
Extrait Les m urs du jour Quoique garcon, M. Dunscomb ne vivait pas seul. Il avait avec lui un neveu et une niece, enfants orphelins d'une s ur morte ...
M. James Fenimore Cooper M. G-Ph Ballin M. Auguste Jean-Baptiste Dufauconpret
Les Pionniers New-York n'ayant qu'un comte d'Otsego, et la Susquehanna qu'une source proprement dite, on ne peut se meprendre sur le lieu de la scene de cet ouvrage; l'histoire de ce district, aussi loin que vont ses rapports avec la civilisation, est promptement racontee. Otsego, ainsi que la plus grande partie de l'interieur de New-York, etait inclus dans le comte d'Albany avant la guerre de la separation. Il devint alors, dans une division subsequente de territoire, une partie du Montgomery; enfin, lorsqu'il eut a lui une population suffisante, il fut cree comte lui-meme peu de temps apres...
Les Pionniers New-York n'ayant qu'un comte d'Otsego, et la Susquehanna qu'une source proprement dite, on ne peut se meprendre sur le lieu de la scene ...
SANS l'agriculture, les hommes vivraient errans sur le globe, se disputant entre eux la depouille des animaux et quelques fruits sauvages: on ne connaitrait ni societe ni patrie. En multipliant les subsistances, l'agriculture a permis aux habitans de la terre de se reunir pour se preter des secours mutuels: tandis que les uns travaillent le sol pour le forcer a produire, les autres cultivent les arts qui fournissent a la societe les produits industriels dont elle a besoin. C'est ainsi que, par des echanges et des communications reciproques, furent crees le commerce et la civilisation. Si le...
SANS l'agriculture, les hommes vivraient errans sur le globe, se disputant entre eux la depouille des animaux et quelques fruits sauvages: on ne conna...
L'art de faire, gouverner et perfectionner les vins. IL est peu de productions naturelles que l'homme se soit appropriees comme aliment, sans les alterer ou les modifier par des preparations qui les eloignent de leur etat primitif: les farines, la viande, les fruits, tout recoit, par ses soins, un commencement de fermentation avant de servir de nourriture; il n'est pas jusqu'aux objets de luxe, de caprice ou de fantaisie, tels que le tabac, les parfums, auxquels l'art ne donne des qualites particulieres. Mais c'est sur-tout dans la fabrication des boissons que l'homme a montre le plus de...
L'art de faire, gouverner et perfectionner les vins. IL est peu de productions naturelles que l'homme se soit appropriees comme aliment, sans les alte...
Extrait Quand on va sa route, seul, on prend a toute occasion le plaisir de dire le mot que les gens du quartier n'osent pas. Fini le souci d'edifier des voisins et la concierge. Plus de morale Plus de trafic Assez d'attrape-clientele... A l'argument de la masse, aux catechismes des foules, a toutes les raisons-d'etat de la collectivite, voici que s'opposent les raisons personnelles de l'Individu. Quelles raisons ? Chacun les siennes. L'isole se gardera de precher une regle commune. Le refractaire ne fait pas la place pour une doctrine. Pense toi-meme Quel est ton cas ? Ton age ? Ton...
Extrait Quand on va sa route, seul, on prend a toute occasion le plaisir de dire le mot que les gens du quartier n'osent pas. Fini le souci d'edifier ...
Voici un livre qui a ete bien discute, et qui, nous le comprenons de reste, n'a pas le droit d'etre publie autrement que dans une collection d' uvres completes, ou il est comme noye et trouve immediatement son correctif. C'est une incartade de jeune homme, la suite d'un pari, le desir de demontrer a une maitresse exigeante qu'il n'y avait rien de plus facile que de faire du Crebillon fils, mais qu'on pouvait, meme en suivant ce modele dangereux, mettre autre chose, dans un roman leger, que des allusions et des scenes libres. Diderot a gagne son pari, et le jugement qu'il faut porter des...
Voici un livre qui a ete bien discute, et qui, nous le comprenons de reste, n'a pas le droit d'etre publie autrement que dans une collection d' uvres ...
Extrait: Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, c'est mon habitude d'aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais-Royal. C'est moi qu'on voit toujours seul, revant sur le banc d'Argenson. Je m'entretiens avec moi-meme de politique, d'amour, de gout ou de philosophie; j'abandonne mon esprit a tout son libertinage; je le laisse maitre de suivre la premiere idee sage ou folle qui se presente, comme on voit, dans l'allee de Foi, nos jeunes dissolus marcher sur les pas d'une courtisane a l'air evente, au visage riant, a l' il vif, au nez retrousse, quitter celle-ci pour une autre, les...
Extrait: Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, c'est mon habitude d'aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais-Royal. C'est moi qu'on voit ...
Refutation suivie de l'ouvrage d' Helvetius intitule l' homme... On a dit que Diderot avait collabore activement au premier ouvrage d'Helvetius: De l'Esprit. Il est difficile et de nier cette collaboration et de la prouver. Il a sans doute fourni des pages. Il a certainement donne le point de depart: le paradoxe, comme il l'appelle, de la sensibilite afferente a la matiere en general; mais il a du laisser Helvetius employer ces materiaux a sa facon et les mettre lui-meme dans l'ordre methodique qu'il affectionnait. Le collaborateur ou, si on l'aime mieux, l'inspirateur reprenait donc,...
Refutation suivie de l'ouvrage d' Helvetius intitule l' homme... On a dit que Diderot avait collabore activement au premier ouvrage d'Helvetius: De l'...
Extrait: lettres de Diderot a falconet. Les lettres de Diderot a Falconet, reunies aujourd'hui pour la premiere fois en une seule serie, ont eu la destinee singuliere de presque toutes les uvres du philosophe. Longtemps ignorees, elles ont ete publiees partiellement, a de longs intervalles, et elles ne nous sont pas toutes parvenues. M. Walferdin insera, en 1831, au tome III des Memoires et Ouvrages inedits, treize de ces lettres, d'apres une copie appartenant a la famille de Vandeul. Toutefois, les quatre dernieres sont en realite de simples fragments de celle qui porte ici le numero XIV....
Extrait: lettres de Diderot a falconet. Les lettres de Diderot a Falconet, reunies aujourd'hui pour la premiere fois en une seule serie, ont eu la des...