Extrait: I AU CERCLE Tout marcha bien. Le type, un gros angliche, lui donna deux guinees et ne se rhabilla pas si vite qu'elle n'eut auparavant le temps de lui chiper son portefeuille. Elle lui laissa sa montre, parce que, demain, il y aurait encore des montres. Son coup fait, elle pensa, comme au temps de Paris: -Salaud, je t'emmerde. Elle n'eut pas a remettre de chapeau; elle n'en mettait jamais. Un coup de pouce au chignon, un coup de poing a la jupe, les mains au tablier ou sont les poches, puis en route. Dans la rue, elle se depecha pour rejoindre son homme. Quand il ne la suivait pas,...
Extrait: I AU CERCLE Tout marcha bien. Le type, un gros angliche, lui donna deux guinees et ne se rhabilla pas si vite qu'elle n'eut auparavant le tem...
Resume Blaireau, un braconnier, est emprisonne pour un delit qu'il n'a pas commis. Son avocat reussit a l'innocenter et a le glorifier aux yeux des habitants. Une fois libere, Blaireau demolit en quelques heures son prestige. Alphonse Allais est un journaliste, ecrivain et humoriste francais, ne le 20 octobre 1854 a Honfleur (Calvados) et mort le 28 octobre 1905 a Paris. Celebre a la Belle Epoque, reconnu pour sa plume acerbe et son humour absurde, il est notamment renomme pour ses calembours et ses vers holorimes. Il est parfois considere comme l'un des plus grands conteurs francais....
Resume Blaireau, un braconnier, est emprisonne pour un delit qu'il n'a pas commis. Son avocat reussit a l'innocenter et a le glorifier aux yeux des ha...
Extrait: MON GRAND PERE Trois cahiers cartonnes, qui viennent de chez Wiener, papetier, rue des Dominicains, 53, a Nancy, et leurs nombreux feuillets couverts d'une ecriture paisible et claire, deja bien palie par le temps: ce sont les recueils ou mon grand-pere Barres, officier de la Grande Armee, ayant pris sa retraite a Charmes-sur-Moselle, transcrivit soigneusement les douzaines de petits carnets, souilles et dechires, qu'il avait, durant vingt ans, promenes dans son havresac sur toutes les routes de l'Europe. Itineraire, voila le titre exact qu'il donnait a ses etapes; Itineraire et...
Extrait: MON GRAND PERE Trois cahiers cartonnes, qui viennent de chez Wiener, papetier, rue des Dominicains, 53, a Nancy, et leurs nombreux feuillets ...
Charles Barthelemy (Paris, 1825 - 1888) est un archeologue et historien francais. D'obedience catholique, il fut membre de l'Academie de la religion catholique de Rome. En 1850 il fonde L'Erudition, revue mensuelle qui a subsiste trois ans. AVANT-PROPOS L'histoire est la lecon des peuples; elle est aussi celle des familles et des individus. C'est ainsi que nous avons compris la composition de ce livre, puise aux meilleures sources. Il nous suffira de citer, pour la partie anterieure a la reunion de la Bretagne a la France, le vieux d'Argentre, Alain Bouchard, le Baud, les Benedictins,...
Charles Barthelemy (Paris, 1825 - 1888) est un archeologue et historien francais. D'obedience catholique, il fut membre de l'Academie de la religion c...
Avant-propos du traducteur L'edition anglaise de ce livre est precedee d'une Note de l'Editeur et d'une Preface de l'auteur, toutes deux tres courtes. La Note nous avertit que le Maitre de la Terre est une parabole, illustrant la crise religieuse qui, suivant toute vraisemblance, se produira dans un siecle, ou meme plus tot encore, si les lignes de nos controverses d'aujourd'hui se trouvent prolongees indefiniment; car celles-ci ne peuvent manquer d'aboutir a la formation de deux camps opposes, le camp du Catholicisme et le camp de l'Humanitarisme, et l'opposition de ces deux camps, a son...
Avant-propos du traducteur L'edition anglaise de ce livre est precedee d'une Note de l'Editeur et d'une Preface de l'auteur, toutes deux tres courtes....
Extrait: I -A vous un lievre L'animal venait, en effet, de debouler dans un champ de trefle nouvellement fauche, sous les pieds du garde, qui l'avait manque de ses deux coups de fusil. Il arrivait, haut sur pattes, les oreilles droites, au petit galop, sur les trois autres chasseurs qui battaient en ligne la piece de trefle. Il passa d'abord a trente pas du baron Jacques. Le jeune homme tira sans viser: pan pan Le lievre ne broncha pas. Seulement une fine poussiere, comme en fait un moineau qui se poudre, s'eleva derriere lui. Ce fut le tour du comte Jules. Campe fierement, le pied droit...
Extrait: I -A vous un lievre L'animal venait, en effet, de debouler dans un champ de trefle nouvellement fauche, sous les pieds du garde, qui l'avait...
Extrait: PAYSAGES D'AMERIQUE 23 avril.-Promptement, la mer a ete mauvaise. Toute la nuit, le vent a pousse contre nous, droit sur l'avant, les longues barres de la houle. J'entendais comme des cloches qui appelaient. Etaient-ce les lames faisant sonner les toles? Je disais: Pas tout de suite, cloches de l'office dernier Vous ne detruirez ni nous, ni cette France magnifique a son premier voyage et que toutes les nations regardent. Je crois bien que chacun a pense a la mort, chacun selon son age, son education et l'habitude de son c ur. Non qu'il y eut danger: mais nous nous sommes embarques...
Extrait: PAYSAGES D'AMERIQUE 23 avril.-Promptement, la mer a ete mauvaise. Toute la nuit, le vent a pousse contre nous, droit sur l'avant, les longues...
Extrait: AVIS Des cinq nouvelles qui composent ce recueil, les trois premieres n'ont jamais paru en librairie. Les deux dernieres formaient, groupees avec d'autres, avec Donatienne, Madame Dor, l'Adjudant, les Trois Peines d'un Rossignol, un volume edite en 1894 sous le titre de Humble amour. Or, en ecrivant cette premiere version de Donatienne, celle que publia la Revue des Deux Mondes du 1er juin 1894, j'avais eu, tres nettement, le sentiment que je composais le debut d'un roman. Mais aucun des developpements imagines ne m'avait satisfait. Ce ne fut qu'apres plusieurs annees, vers l'ete de...
Extrait: AVIS Des cinq nouvelles qui composent ce recueil, les trois premieres n'ont jamais paru en librairie. Les deux dernieres formaient, groupees ...
Extrait: MADAME CORENTINE I Chaque dimanche, elles prenaient le petit chemin de fer de Saint-Aubin ou celui de Gorey, descendaient a une station au hasard, le long de la mer, et s'enfoncaient dans la fraiche campagne de Jersey. Elles faisaient un peu de toilette ce jour-la, par coquetterie d'abord, et aussi par une sorte d'amour-propre national, pour ne pas etre confondues avec ces troupes de jeunes Anglaises, vetues d'une taille ronde et d'une robe de satinette. On les voyait toujours seules. Elles passaient la journee dehors, doucement, a causer, a se sentir occupees l'une de l'autre....
Extrait: MADAME CORENTINE I Chaque dimanche, elles prenaient le petit chemin de fer de Saint-Aubin ou celui de Gorey, descendaient a une station au ha...
Extrait: LA SARCELLE BLEUE I -Comment s'appelle-t-elle, votre histoire? -L'histoire de la marquise Gisele. -Un joli nom, observa Therese. Savez-vous, mon parrain, que vous ne m'avez pas encore fait compliment de mon dessus de clavier? Regardez: tout au passe, vieux rose et vieil or sur fond blanc. Est-ce joli? -Ce sera surtout inutile. -Oh inutile dit Therese, en penchant sa tete blonde sous le rayon de la lampe, pour nouer un brin de soie derriere la bande de drap. Et quand ce serait? Je fais assez de choses utiles, ici, monsieur mon oncle et parrain, pour avoir le droit de broder le soir...
Extrait: LA SARCELLE BLEUE I -Comment s'appelle-t-elle, votre histoire? -L'histoire de la marquise Gisele. -Un joli nom, observa Therese. Savez-vous, ...