ISBN-13: 9786131519567 / Francuski / Miękka / 2018 / 148 str.
Le cerveau humain possA]de, de par sa plasticitA(c), des facultA(c)s d''apprentissage et d''adaptation uniques. C''est lors de la maturation que cette plasticitA(c) est maximale. Les agents pharmacologiques interviennent comme des facteurs environnementaux qui peuvent moduler le dA(c)veloppement cA(c)rA(c)bral. Or, le TDAH dA(c)bute dans l''enfance et de fait, sa prise en charge thA(c)rapeutique. Ce trouble dA(c)veloppemental est caractA(c)risA(c) par des symptAmes d''inattention et/ou d''hyperactivitA(c) et d''impulsivitA(c). Actuellement, le seul mA(c)dicament ayant une AMM en France pour ce trouble est le mA(c)thylphA(c)nidate (MPD), dA(c)rivA(c) amphA(c)taminique psychostimulant. Sous psychostimulant des amA(c)liorations structurelles et fonctionnelles du comportement et des fonctions cognitives ont largement A(c)tA(c) documentA(c)es et ceci sans neurotoxicitA(c) apparente sur le long terme. En revanche, l''utilisation du MPD chez des sujets sains ou abuseurs n''apporte pas chez eux tous les effets bA(c)nA(c)fiques au plan cognitif observA(c)s chez les sujets TDAH et induit un risque de dA(c)pendance. En conclusion, le traitement par psychostimulant ne doit s''adresser qu''A des sujets rA(c)ellement diagnostiquA(c)s TDAH.
Le cerveau humain possède, de par sa plasticité, des facultés dapprentissage et dadaptation uniques. Cest lors de la maturation que cette plasticité est maximale. Les agents pharmacologiques interviennent comme des facteurs environnementaux qui peuvent moduler le développement cérébral. Or, le TDAH débute dans lenfance et de fait, sa prise en charge thérapeutique. Ce trouble développemental est caractérisé par des symptômes dinattention et/ou dhyperactivité et dimpulsivité. Actuellement, le seul médicament ayant une AMM en France pour ce trouble est le méthylphénidate (MPD), dérivé amphétaminique psychostimulant. Sous psychostimulant des améliorations structurelles et fonctionnelles du comportement et des fonctions cognitives ont largement été documentées et ceci sans neurotoxicité apparente sur le long terme. En revanche, lutilisation du MPD chez des sujets sains ou abuseurs napporte pas chez eux tous les effets bénéfiques au plan cognitif observés chez les sujets TDAH et induit un risque de dépendance. En conclusion, le traitement par psychostimulant ne doit sadresser quà des sujets réellement diagnostiqués TDAH.