ISBN-13: 9786131500633 / Francuski / Miękka / 2018 / 180 str.
Sur une pA(c)riode de 11 ans, A l'A]re des multi-thA(c)rapies incluant les antiprotA(c)ases, 103 admissions (98 patients infectA(c)s par le VIH) dans 2 services de RA(c)animation MA(c)dicale du CHU de Montpellier ont A(c)tA(c) colligA(c)es. Ces patients ont en moyenne 43 ans. Ils sont principalement admis pour une infection non spA(c)cifique avec dA(c)faillance respiratoire ou neurologique. 45 (44 %) ont un traitement antirA(c)troviral actif A l'entrA(c)e. Ce traitement est instaurA(c) ou poursuivi en rA(c)animation dans 30 % des cas. Le taux de mortalitA(c) en rA(c)animation est de 37 % et 39 (38 %) patients sont vivants 1 an aprA]s. Pris indA(c)pendamment, le taux de CD4, la charge virale, l'anciennetA(c) de la maladie, la prA(c)sence d'une infection opportuniste n'influencent pas la mortalitA(c). Le fait de ne pas recevoir de traitement antirA(c)troviral pendant la rA(c)animation est un facteur de risque indA(c)pendant de dA(c)cA]s en rA(c)animation et a contrario la prA(c)sence d'un traitement antirA(c)troviral A l'admission est associA(c)e A un risque plus important de dA(c)cA]s dans l'annA(c)e qui suit: parmi ces patients, ceux pour lesquels la rA(c)plication virale est contrAlA(c)e mais qui n'ont jamais restaurA(c) un taux de CD4 >200/mm3 ont le plus mauvais pronostic.
Sur une période de 11 ans, à lère des multi-thérapies incluant les antiprotéases, 103 admissions (98 patients infectés par le VIH) dans 2 services de Réanimation Médicale du CHU de Montpellier ont été colligées. Ces patients ont en moyenne 43 ans. Ils sont principalement admis pour une infection non spécifique avec défaillance respiratoire ou neurologique. 45 (44 %) ont un traitement antirétroviral actif à lentrée. Ce traitement est instauré ou poursuivi en réanimation dans 30 % des cas. Le taux de mortalité en réanimation est de 37 % et 39 (38 %) patients sont vivants 1 an après. Pris indépendamment, le taux de CD4, la charge virale, lancienneté de la maladie, la présence dune infection opportuniste ninfluencent pas la mortalité. Le fait de ne pas recevoir de traitement antirétroviral pendant la réanimation est un facteur de risque indépendant de décès en réanimation et a contrario la présence dun traitement antirétroviral à ladmission est associée à un risque plus important de décès dans lannée qui suit: parmi ces patients, ceux pour lesquels la réplication virale est contrôlée mais qui nont jamais restauré un taux de CD4 >200/mm3 ont le plus mauvais pronostic.