ISBN-13: 9782365415088 / Francuski / Miękka / 2014 / 118 str.
ISBN-13: 9782365415088 / Francuski / Miękka / 2014 / 118 str.
Meme pour de la merde, la couleur, en papier, coute tres chere. Donc une declinaison en noir et blanc est proposee.
Pour les bibliotheques les moins fortunees? Un livre dedie a la bibliotheque de Montcuq et a bien d'autres structures et parasites de la Culture.
Exite avec des photos en couleur sous le titre ""Un livre de merde, de Montcuq.""
La litterature, il la faut de Paris, de preference soumise a un groupe chapeaute par une grande fortune, ou de province mais dans les baronnies regionales... a Montcuq, faites-nous rire
Il faut donner "aux gens" ce qu'ils veulent? Mettre le nez des bibliothecaires, journalistes, elus affectes a la culture, dans leurs derives?
Ou alors, non? Cacher egalement cette "provocation lotoise," et continuer a subventionner des groupes dont les exigences de rentabilite passent par le controle des faiseurs d'opinions et des subventionneurs?
Publier ce livre n'arrangera pas "tes affaires" Il vaut mieux se taire, fermer les yeux, et flatter, plaire aux installes qui nourrissent les artistes avec des miettes tout en se partageant le gros gateau. Ecrire une ode a Aurelie F? Ou a Malvy Martin, Amigues Gerard?
Dans la France de l'exception culturelle, il n'y a pas de place pour un ecrivain independant Juridiquement acceptee, la profession liberale auteur-editeur subit un systeme faconne par les editeurs, pour les editeurs "traditionnels" (du SNE, Syndicat National pretendu de l'Edition).
La litterature, en fait... quasiment tout le monde s'en fout.
Quant aux dernieres lectrices, aux derniers lecteurs, il s'avere quasi impossible de leur montrer les uvres non lancees par l'oligarchie, "le roman de la Revolution numerique" par exemple... La "chaine du livre," comme elle se nomme elle-meme, vise a enchainer l'ensemble de la filiere. Lectrices et lecteurs doivent penser acheter par choix, meme si les diverses marques appartiennent a des mastodontes tenus par des grandes fortunes de France... venerables maisons ou les chroniqueurs influents sont publies... Tout s'achete
Pourtant, dans toutes les bouches pretendues humaines, tolerantes, ouvertes, y'a le mot Culture.
La Culture est sacree, pour les femmes et les hommes "de gauche" Si si, a condition naturellement qu'elle permette aux notables de maintenir leur mainmise "politico-culturelle."
Vive la Culture
Vive les libraires, vive les editeurs...
Tout se vend, quand le produit arbore un label connu, quand il figure sur les tables... De Loana (chez Pauvert, filiale de la maison Fayard, du groupe Hachette de Lagardere, egalement editeur du Marquis de Sade et Francoise Sagan) a Nabilla (Editions Prive des editions Michel Lafon, egalement editeur de Martin Malvy)
Tout se vend, quand les medias s'en melent. Meme l'air de Montcuq, parait-il
Ainsi, comme tout homme etant mortel, Socrate etant un homme, Socrate fut mortel, "un livre de merde, de Montcuq" pourrait se vendre bien mieux que le "roman de la Revolution Numerique."
Vive Montcuq, et vive la merde. On y est, d'ailleurs, dedans. Ce livre ne se limite pas a quelques photos locales montrant la diversite des dejections mais regroupe des analyses sur l'epoque, principalement dans le domaine culturel (donc politique).
Stephane Ternoise
http: //www.montcuq.net
"