ISBN-13: 9786131522314 / Francuski / Miękka / 2018 / 60 str.
Les ruptures non traumatiques de rate sont rares mais potentiellement mortelles. Nous apportons deux nouveaux cas mais A(c)galement l'A(c)tude de 194 observations de rupture non traumatique de la rate dA(c)crites dans la littA(c)rature. Cette analyse montre que le taux de dA(c)cA]s est important (22 %) et qu'il est probablement dA au retard diagnostic. On constate aussi que les deux principales causes reprA(c)sentent A elles seules 57% de ces cas. Ce sont les causes infectieuses (30%), majoritairement reprA(c)sentA(c)es par la mononuclA(c)ose infectieuse, et les causes hA(c)matologiques (27%). Les autres causes sont les tumeurs solides (10%), les pathologies digestives(pancrA(c)atite, hypertension portale) (9%), les causes rhumatologiques (4%), l'insuffisance rA(c)nale au stade de dialyse (3%). Dans 5% des cas aucune A(c)tiologie n'a A(c)tA(c) retrouvA(c)e. Environ 8% des malades dA(c)cA]dent sans avoir eu une laparotomie en urgence. Dans 85% des cas, une splA(c)nectomie est nA(c)cessaire. Le traitement peut aussi Aatre conservateur dans 7% des cas, la mononuclA(c)ose infectieuse reprA(c)sentant A elle seule un tiers des indications du traitement conservateur.
Les ruptures non traumatiques de rate sont rares mais potentiellement mortelles. Nous apportons deux nouveaux cas mais également létude de 194 observations de rupture non traumatique de la rate décrites dans la littérature. Cette analyse montre que le taux de décès est important (22 %) et quil est probablement dû au retard diagnostic. On constate aussi que les deux principales causes représentent à elles seules 57% de ces cas. Ce sont les causes infectieuses (30%), majoritairement représentées par la mononucléose infectieuse, et les causes hématologiques (27%). Les autres causes sont les tumeurs solides (10%), les pathologies digestives(pancréatite, hypertension portale) (9%), les causes rhumatologiques (4%), linsuffisance rénale au stade de dialyse (3%). Dans 5% des cas aucune étiologie na été retrouvée. Environ 8% des malades décèdent sans avoir eu une laparotomie en urgence. Dans 85% des cas, une splénectomie est nécessaire. Le traitement peut aussi être conservateur dans 7% des cas, la mononucléose infectieuse représentant à elle seule un tiers des indications du traitement conservateur.