ISBN-13: 9786131555947 / Francuski / Miękka / 2018 / 68 str.
ISBN-13: 9786131555947 / Francuski / Miękka / 2018 / 68 str.
Le traitement de l''accident de dA(c)saturation repose sur l''oxygA]ne hyperbare et l''hydratation. Certaines A(c)quipes administrent aussi un traitement mA(c)dicamenteux adjuvant, bien que celui-ci n''ait jamais fait la preuve de son efficacitA(c) comme le montre la revue de la littA(c)rature rA(c)alisA(c)e en premiA]re partie de ce travail. Nous rapportons ensuite les rA(c)sultats d''une sA(c)rie rA(c)trospective de 69 accidents traitA(c)s au centre hyperbare de l''hApital PoincarA(c) de Garches entre 1993 et 2003. Nous avons voulu savoir si les accidents traitA(c)s A Paris ressemblaient aux accidents traitA(c)s sur la cAte. Ces accidents prA(c)sentent certaines particularitA(c)s. Les facteurs de risque comme le voyage en avion et la rA(c)alisation de plongA(c)es techniques sont plus souvent retrouvA(c)s. Les symptAmes sont souvent atypiques (63%), les dA(c)lais d''apparition sont assez longs (plus de deux heures aprA]s l''A(c)mersion dans 59% des cas), les premiers soins sont trop souvent insuffisants (seulement 23% des patients ont reAu oxygA]ne, aspirine et hydratation). Un tiers des patients garde des sA(c)quelles parfois invalidantes de leur accident, un quart est gAanA(c) dans la vie quotidienne. Ceux qui replongent modifient peu leur faAon de plonger.
Le traitement de laccident de désaturation repose sur loxygène hyperbare et lhydratation. Certaines équipes administrent aussi un traitement médicamenteux adjuvant, bien que celui-ci nait jamais fait la preuve de son efficacité comme le montre la revue de la littérature réalisée en première partie de ce travail. Nous rapportons ensuite les résultats dune série rétrospective de 69 accidents traités au centre hyperbare de lhôpital Poincaré de Garches entre 1993 et 2003. Nous avons voulu savoir si les accidents traités à Paris ressemblaient aux accidents traités sur la côte. Ces accidents présentent certaines particularités. Les facteurs de risque comme le voyage en avion et la réalisation de plongées techniques sont plus souvent retrouvés. Les symptômes sont souvent atypiques (63%), les délais dapparition sont assez longs (plus de deux heures après lémersion dans 59% des cas), les premiers soins sont trop souvent insuffisants (seulement 23% des patients ont reçu oxygène, aspirine et hydratation). Un tiers des patients garde des séquelles parfois invalidantes de leur accident, un quart est gêné dans la vie quotidienne. Ceux qui replongent modifient peu leur façon de plonger.