ISBN-13: 9783841673091 / Francuski / Miękka / 2018 / 136 str.
Au Pleistocene superieur (32000 - 26000 ans BP), au Kivu, un ensemble forestier heterogene occupe le PNKB, sous un climat moderement chaud et humide.Au dernier maximum glaciaire, ca. 18000 ans BP, les milieux ouverts herbaces occupent tres largement l'espace alors que les massifs boises sont relegues dans des zones refuges. A l'Optimum Humide Holocene (10000-7000 ans BP), avec l'accroissement des precipitations, le lac Kivu connait une hausse importante alors que les depressions en altitude sont transformees en lacs. La progression de la foret ombrophile qui s'ensuit est enregistree ca. 6000 ans BP. Vers 4000 ans BP, une expansion importante des milieux ouverts naturels climatiques, prairies en altitude et savanes sur les pentes inferieures des reliefs, souligne un deficit hydrique a mettre en relation avec la periode d'aridite globale de l'Afrique a cette epoque. Une instabilite climatique persiste jusqu'a ca. 2500 ans BP, traduite par une extension des zones a bambous. Des le debut du second millenaire AD, l'horizon inferieur de la foret dense, qui a reconquis le terrain, commence a se secondariser sous un effet anthropique croissant."
Au Pléistocène supérieur (32000 - 26000 ans BP), au Kivu, un ensemble forestier hétérogène occupe le PNKB, sous un climat modérément chaud et humide.Au dernier maximum glaciaire, ca. 18000 ans BP, les milieux ouverts herbacés occupent très largement lespace alors que les massifs boisés sont relégués dans des zones refuges. A lOptimum Humide Holocène (10000-7000 ans BP), avec laccroissement des précipitations, le lac Kivu connaît une hausse importante alors que les dépressions en altitude sont transformées en lacs. La progression de la forêt ombrophile qui sensuit est enregistrée ca. 6000 ans BP. Vers 4000 ans BP , une expansion importante des milieux ouverts naturels climatiques, prairies en altitude et savanes sur les pentes inférieures des reliefs, souligne un déficit hydrique à mettre en relation avec la période daridité globale de lAfrique à cette époque. Une instabilité climatique persiste jusquà ca. 2500 ans BP, traduite par une extension des zones à bambous. Dès le début du second millénaire AD, lhorizon inférieur de la forêt dense, qui a reconquis le terrain, commence à se secondariser sous un effet anthropique croissant.