ISBN-13: 9783841628565 / Francuski / Miękka / 2018 / 320 str.
Un grand mA(c)rite que partagent Marx et Keynes est d'avoir donnA(c) les A(c)lA(c)ments thA(c)oriques pour rA(c)pondre A la question suivante: comment A(c)viter la crise A(c)conomique? A travers des analyses distinctes, ils aboutissent A une mAame conclusion qui conserve un sens aujourd'hui: la cause ultime de la crise rA(c)side dans l'excA]s de concurrence. De lA suit que le protectionnisme, conAu comme une rA(c)gulation des effets de la concurrence extA(c)rieure sur l'A(c)conomie nationale, est, en fin de compte, une protection contre la crise. Concernant Marx, le paradoxe est qu'il se pose en partisan du libre-A(c)change. Son choix ressemble fort A une politique du pire qui consiste A rechercher l'accA(c)lA(c)ration de la destruction du capitalisme. Pour un dA(c)fenseur de ce systA]me, la mAame dA(c)monstration conduirait A un vote contre le libre-A(c)change. C'est prA(c)cisA(c)ment la position de Keynes qui propose un protectionnisme de sauvegarde. Plus particuliA]rement, la lecture circuitiste de son oeuvre met en garde contre les effets pervers du libre-A(c)change sur les deux composantes essentielles de la demande que sont la consommation et surtout l'investissement.
Un grand mérite que partagent Marx et Keynes est davoir donné les éléments théoriques pour répondre à la question suivante : comment éviter la crise économique? A travers des analyses distinctes, ils aboutissent à une même conclusion qui conserve un sens aujourdhui : la cause ultime de la crise réside dans lexcès de concurrence. De là suit que le protectionnisme, conçu comme une régulation des effets de la concurrence extérieure sur léconomie nationale, est, en fin de compte, une protection contre la crise. Concernant Marx, le paradoxe est quil se pose en partisan du libre-échange. Son choix ressemble fort à une politique du pire qui consiste à rechercher laccélération de la destruction du capitalisme. Pour un défenseur de ce système, la même démonstration conduirait à un vote contre le libre-échange. Cest précisément la position de Keynes qui propose un protectionnisme de sauvegarde. Plus particulièrement, la lecture circuitiste de son œuvre met en garde contre les effets pervers du libre-échange sur les deux composantes essentielles de la demande que sont la consommation et surtout linvestissement.