ISBN-13: 9786131542893 / Francuski / Miękka / 2018 / 132 str.
Les affections demyelinisantes du systeme nerveux central idiopathiques fulminantes, inaugurales regroupent la sclerose en plaques (MS), la neuromyelite optique de Devic, l'encephalomyelite aigue disseminee, la myelite aigue transverse et leurs formes cliniques frontieres. Ce travail decrit les attitudes therapeutiques des centres experts (MS centers) via une enquete internationale sur la base d'un cas clinique/questionnaire adresse a 502 MS centers en France, en Europe et dans le reste du monde. 105 MS centers (23 francais, 71 europeens et 11 du reste du monde) ont repondu entre juin et septembre 2007. La methylprednisolone est utilisee en premiere intention en aigu avec une duree longue (5 a 10 jours) en France comparee (p=0.01) aux autres pays (3 a 5 jours). Les plasmaphereses (87,6%), immunoglobulines (84,8%) sont cites en second. D'autres pays debutent en aigu un traitement de fond (35,2% versus 11.1% en France, p= 0,05) de type mitoxantrone (87,5%), cyclophosphamide (71,4%), natalizumab (47,5%), rituximab (44,8%). Si un devic est suspecte 24,8% initient le rituximab, 16,2% les plasmaphereses. Les pratiques a bordeaux ont ete detaillees.
Les affections démyélinisantes du système nerveux central idiopathiques fulminantes, inaugurales regroupent la sclérose en plaques (MS), la neuromyélite optique de Devic, lencéphalomyélite aiguë disséminée, la myélite aiguë transverse et leurs formes cliniques frontières. Ce travail décrit les attitudes thérapeutiques des centres experts (MS centers) via une enquête internationale sur la base dun cas clinique/questionnaire adressé à 502 MS centers en France, en Europe et dans le reste du monde. 105 MS centers (23 français, 71 européens et 11 du reste du monde) ont répondu entre juin et septembre 2007. La méthylprednisolone est utilisée en première intention en aigu avec une durée longue (5 à 10 jours) en France comparée (p=0.01) aux autres pays (3 à 5 jours). Les plasmaphérèses (87,6%), immunoglobulines (84,8%) sont cités en second. Dautres pays débutent en aigu un traitement de fond (35,2% versus 11.1% en France, p= 0,05) de type mitoxantrone (87,5%), cyclophosphamide (71,4%), natalizumab (47,5%), rituximab (44,8%). Si un devic est suspecté 24,8% initient le rituximab, 16,2% les plasmaphérèses. Les pratiques à bordeaux ont été détaillées.