ISBN-13: 9786131507335 / Francuski / Miękka / 2018 / 328 str.
La stimulation A haute frA(c)quence (SHF) du noyau subthalamique (NST) permet de traiter les symptAmes moteurs de la maladie de Parkinson (MP), qui n'apparaissent que lorsque 70% des neurones dopaminergiques de la substance noire compacte ont dA(c)gA(c)nA(c)rA(c). Les mA(c)canismes qui permettent de retarder l'apparition de ces symptAmes moteurs ou qui sous- tendent l'efficacitA(c) thA(c)rapeutique de la SHF du NST chez l'homme ne sont pas encore A(c)lucidA(c)s.Dans une premiA]re partie de mon travail, j'ai A(c)tabli un lien entre les effets moteurs et neurochimiques de la SHF du NST chez des rats hA(c)miparkinsoniens. Ces donnA(c)es comportementales et neurochimiques fournissent de nouveaux arguments quant aux mA(c)canismes de la SHF du NST dans la MP. Dans une seconde partie, j'ai rA(c)alisA(c) une corrA(c)lation entre l'A(c)tat moteur de singes normaux, parkinsoniens et ayant rA(c)cupA(c)rA(c)s de leurs symptAmes parkinsoniens et les concentrations de neurotransmetteurs au sein du striatum. Les rA(c)sultats montrent que les variations de dopamine pourraient jouer un rAle important dans les mA(c)canismes de compensation permettant la rA(c)cupA(c)ration de fonctions motrices normales.
La stimulation à haute fréquence (SHF) du noyau subthalamique (NST) permet de traiter les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson (MP), qui napparaissent que lorsque 70% des neurones dopaminergiques de la substance noire compacte ont dégénéré. Les mécanismes qui permettent de retarder lapparition de ces symptômes moteurs ou qui sous- tendent lefficacité thérapeutique de la SHF du NST chez lhomme ne sont pas encore élucidés.Dans une première partie de mon travail, jai établi un lien entre les effets moteurs et neurochimiques de la SHF du NST chez des rats hémiparkinsoniens. Ces données comportementales et neurochimiques fournissent de nouveaux arguments quant aux mécanismes de la SHF du NST dans la MP. Dans une seconde partie, jai réalisé une corrélation entre létat moteur de singes normaux, parkinsoniens et ayant récupérés de leurs symptômes parkinsoniens et les concentrations de neurotransmetteurs au sein du striatum. Les résultats montrent que les variations de dopamine pourraient jouer un rôle important dans les mécanismes de compensation permettant la récupération de fonctions motrices normales.