ISBN-13: 9786131564871 / Francuski / Miękka / 2018 / 176 str.
L'abolition de la peine de mort est un theme partout agite au debut du XIXe siecle. Dans les cercles litteraires, judiciaires, philosophique, politiques, religieux, parlementaires, les assauts des abolitionnistes sont incessants. Leurs motivations sont diverses, parfois surprenantes pour l'habitue des lignes politiques plus contemporaines. Avant d'etre un combat de gauche, l'abolition fut contre-revolutionnaire, et la peine de mort tant associee a la guillotine de la premiere Republique que la haine de l'une deborda souvent sur l'autre. Les clans se forment ensuite selon l'aversion pour le chatiment supreme en matiere politique ou penale. La clemence pour les assassins n'invoque pas la meme sensibilite que la compassion pour les ennemis politiques, auxquels nombreux sont ceux qui peuvent s'identifier, en ces temps de frequents bouleversements de regimes. Les abolitionnistes les plus connus, Hugo, Lamartine, representent bien la diversite des familles politiques: jeunes royalistes, puis liberaux socialisants, ils montrent a quel point toutes les questions d'un siecle se cristallisent autour de la peine de mort.
Labolition de la peine de mort est un thème partout agité au début du XIXe siècle. Dans les cercles littéraires, judiciaires, philosophique, politiques, religieux, parlementaires, les assauts des abolitionnistes sont incessants. Leurs motivations sont diverses, parfois surprenantes pour lhabitué des lignes politiques plus contemporaines. Avant dêtre un combat de gauche, labolition fut contre-révolutionnaire, et la peine de mort tant associée à la guillotine de la première République que la haine de lune déborda souvent sur lautre. Les clans se forment ensuite selon laversion pour le châtiment suprême en matière politique ou pénale. La clémence pour les assassins ninvoque pas la même sensibilité que la compassion pour les ennemis politiques, auxquels nombreux sont ceux qui peuvent sidentifier, en ces temps de fréquents bouleversements de régimes. Les abolitionnistes les plus connus, Hugo, Lamartine, représentent bien la diversité des familles politiques: jeunes royalistes, puis libéraux socialisants, ils montrent à quel point toutes les questions dun siècle se cristallisent autour de la peine de mort.