ISBN-13: 9786131508264 / Francuski / Miękka / 2018 / 240 str.
L''expression faciale de peur est un important vecteur d''information sociale et environnementale. Bien qu''en condition naturelle les visages apeurA(c)s apparaissent principalement dans notre champ visuel pA(c)riphA(c)rique, nous mA(c)connaissons les mA(c)canismes cA(c)rA(c)braux qui sous-tendent cette perception. Nous avons dA(c)montrA(c), grA ce A des A(c)tudes comportementales, des enregistrements MEG et intracrA niens, que la perception de la de peur est efficace en grande pA(c)riphA(c)rie. La perception de la peur en pA(c)riphA(c)rie gA(c)nA]re une rA(c)ponse rapide de l''amygdale et du cortex frontal, et une rA(c)ponse plus tardive dans les aires visuelles ventrales. Le contrAle attentionnel est capable d''inhiber la rA(c)ponse prA(c)coce A la peur, mais A(c)galement d''augmenter les activitA(c)s postA(c)rieures plus tardives liA(c)es A la perception des visages. Nos rA(c)sultats montrent non seulement que les rA(c)seaux impliquA(c)es dans la perception de la peur sont adaptA(c)s A la vision pA(c)riphA(c)rique, mais ils mettent A(c)galement en avant une nouvelle forme d''investigation des mA(c)canismes de traitement de l''expression faciale, pouvant conduire A une meilleure comprA(c)hension des mA(c)canismes de traitement des messages sociaux dans des situations plus A(c)cologiques.
Lexpression faciale de peur est un important vecteur dinformation sociale et environnementale. Bien quen condition naturelle les visages apeurés apparaissent principalement dans notre champ visuel périphérique, nous méconnaissons les mécanismes cérébraux qui sous-tendent cette perception. Nous avons démontré, grâce à des études comportementales, des enregistrements MEG et intracrâniens, que la perception de la de peur est efficace en grande périphérie. La perception de la peur en périphérie génère une réponse rapide de lamygdale et du cortex frontal, et une réponse plus tardive dans les aires visuelles ventrales. Le contrôle attentionnel est capable dinhiber la réponse précoce à la peur, mais également daugmenter les activités postérieures plus tardives liées à la perception des visages. Nos résultats montrent non seulement que les réseaux impliquées dans la perception de la peur sont adaptés à la vision périphérique, mais ils mettent également en avant une nouvelle forme dinvestigation des mécanismes de traitement de lexpression faciale, pouvant conduire à une meilleure compréhension des mécanismes de traitement des messages sociaux dans des situations plus écologiques.