ISBN-13: 9783838170152 / Francuski / Miękka / 2018 / 476 str.
AccA(c)dA(c) au pouvoir suprAame en 1987, le prA(c)sident tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a amorcA(c) une transition qui s'annonAait dA(c)licate car opA(c)rA(c)e dans une sociA(c)tA(c) imprA(c)gnA(c)e par une vision patriarcale du pouvoir. En pA(c)riodes ordinaires comme en pA(c)riodes A(c)lectorales, un rAle de premier plan a A(c)tA(c) assignA(c) A la communication dans le processus de lA(c)gitimation du nouveau pouvoir prA(c)sidentiel. Au quotidien, les vecteurs de communication politique (mA(c)dias, organisations, discours) assurent la visibilitA(c) du nouveau prA(c)sident. Mais le sous-dA(c)veloppement et l'euphonie des mA(c)dias, malades d'une longue histoire monolithique, en corrA(c)lation indirecte avec les rA(c)seaux contestataires et la contre-communication dissidente A(c)tablie A l'A(c)tranger, ont affectA(c) sA(c)rieusement le processus de lA(c)gitimation du pouvoir prA(c)sidentiel. Soutenue par un appareil mA(c)diatique toujours sous le monopole A(c)tatique et enrichie par de nouveaux procA(c)dA(c)s, la communication se prA(c)sente comme la principale innovation A(c)lectorale dans la mesure oA le principe de candidature unique n'offre pas matiA]re A contestation. L'immobilisme A(c)lectoral n'est pas de nature A favoriser l'A(c)mergence d'une communication A(c)lectorale concurrentielle.
Accédé au pouvoir suprême en 1987, le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a amorcé une transition qui sannonçait délicate car opérée dans une société imprégnée par une vision patriarcale du pouvoir. En périodes ordinaires comme en périodes électorales, un rôle de premier plan a été assigné à la communication dans le processus de légitimation du nouveau pouvoir présidentiel. Au quotidien, les vecteurs de communication politique (médias, organisations, discours) assurent la visibilité du nouveau président. Mais le sous-développement et leuphonie des médias, malades dune longue histoire monolithique, en corrélation indirecte avec les réseaux contestataires et la contre-communication dissidente établie à létranger, ont affecté sérieusement le processus de légitimation du pouvoir présidentiel. Soutenue par un appareil médiatique toujours sous le monopole étatique et enrichie par de nouveaux procédés, la communication se présente comme la principale innovation électorale dans la mesure où le principe de candidature unique noffre pas matière à contestation. Limmobilisme électoral nest pas de nature à favoriser lémergence dune communication électorale concurrentielle.