ISBN-13: 9783841788405 / Francuski / Miękka / 2018 / 512 str.
L'enjeu des relations entre chrA(c)tiens occidentaux et orientaux pendant les croisades fait souvent l'objet d'explications simplistes qui se limitent aux anecdotes et aux vieilles conventions historiographiques. Les dimensions culturelles des rapports entre les croisA(c)s et les Byzantins, telles que rapportA(c)es par les chroniqueurs occidentaux aux XIIe et XIIIe siA]cles, nous permettent toutefois de comprendre la complexitA(c) des relations chrA(c)tiennes et de souligner les nuances qui s'imposent. L'image des Byzantins dans les chroniques occidentales des croisades, empreinte par moments d'admiration et d'autres fois de rA(c)pulsion, illustre bien l'ambivalence des rapports entre deux mondes chrA(c)tiens pendant une pA(c)riode dA(c)cisive de leur A(c)volution. A travers le prisme des reprA(c)sentations, les mA(c)canismes d'altA(c)ritA(c) et d'identitA(c) qui opposaient les Latins et les Grecs dA(c)mentent l'idA(c)e d'une dA(c)tA(c)rioration constante et progressive des relations chrA(c)tiennes, et laissent plutAt entrevoir des rapports ambivalents, animA(c)s par les espoirs tA(c)nus d'une plus grande fraternitA(c) chrA(c)tienne.
Lenjeu des relations entre chrétiens occidentaux et orientaux pendant les croisades fait souvent lobjet dexplications simplistes qui se limitent aux anecdotes et aux vieilles conventions historiographiques. Les dimensions culturelles des rapports entre les croisés et les Byzantins, telles que rapportées par les chroniqueurs occidentaux aux XIIe et XIIIe siècles, nous permettent toutefois de comprendre la complexité des relations chrétiennes et de souligner les nuances qui simposent. Limage des Byzantins dans les chroniques occidentales des croisades, empreinte par moments dadmiration et dautres fois de répulsion, illustre bien lambivalence des rapports entre deux mondes chrétiens pendant une période décisive de leur évolution. À travers le prisme des représentations, les mécanismes daltérité et didentité qui opposaient les Latins et les Grecs démentent lidée dune détérioration constante et progressive des relations chrétiennes, et laissent plutôt entrevoir des rapports ambivalents, animés par les espoirs ténus dune plus grande fraternité chrétienne.