ISBN-13: 9783841792839 / Francuski / Miękka / 2018 / 104 str.
En 2006, une nouvelle toxine produite par Escherichia coli a A(c)tA(c) mise en A(c)vidence: la Colibactine. Cette toxine, dotA(c)e d'un potentiel gA(c)notoxique, est largement distribuA(c)e au sein des Escherichia coli du groupe B2, connues pour Aatre trA]s frA(c)quemment impliquA(c)es dans les infections urinaires du chien et de l'Homme, mais A(c)galement prA(c)sentes en tant que commensales dans le microbiote. La premiA]re partie de cette A(c)tude expose une synthA]se bibliographique des principaux mA(c)canismes de cancA(c)rogenA]se connus, et dA(c)montre en quoi la Colibactine constituerait un bon candidat A la cancA(c)rogenA]se. La seconde partie est une A(c)tude rA(c)trospective de la survenue de cancer(s) chez des chiens infectA(c)s A Escherichia coli, au cours des 6 derniA]res annA(c)es. Des associations statistiquement significatives existent chez le mA le entre infection A Escherichia coli et cancers vA(c)sicaux, prostatiques et testiculaires, tandis que chez la femelle, ce sont les tumeurs mammaires et osseuses qui y sont associA(c)es. Dans les 2 sexes, les prA(c)valences relatives de certains types tumoraux se distribuent trA]s diffA(c)remment entre chiens infectA(c)s et non infectA(c)s.
En 2006, une nouvelle toxine produite par Escherichia coli a été mise en évidence : la Colibactine. Cette toxine, dotée dun potentiel génotoxique, est largement distribuée au sein des Escherichia coli du groupe B2, connues pour être très fréquemment impliquées dans les infections urinaires du chien et de lHomme, mais également présentes en tant que commensales dans le microbiote. La première partie de cette étude expose une synthèse bibliographique des principaux mécanismes de cancérogenèse connus, et démontre en quoi la Colibactine constituerait un bon candidat à la cancérogenèse. La seconde partie est une étude rétrospective de la survenue de cancer(s) chez des chiens infectés à Escherichia coli, au cours des 6 dernières années. Des associations statistiquement significatives existent chez le mâle entre infection à Escherichia coli et cancers vésicaux, prostatiques et testiculaires, tandis que chez la femelle, ce sont les tumeurs mammaires et osseuses qui y sont associées. Dans les 2 sexes, les prévalences relatives de certains types tumoraux se distribuent très différemment entre chiens infectés et non infectés.