ISBN-13: 9783841783431 / Francuski / Miękka / 2018 / 416 str.
CrA(c)A(c) en 1954 par les autoritA(c)s coloniales et A(c)rigA(c) comme RA(c)serve de BiosphA]re de l'UNESCO en 1996, le Parc du W (1.023.000 ha) s'A(c)tale sur le Niger, le BA(c)nin et le Burkina Faso. L'objectif visA(c) A travers ce classement est de protA(c)ger la biodiversitA(c). Pour une meilleure protection, la partie nigA(c)rienne est encadrA(c)e par la RA(c)serve Totale de Faune de Tamou (140 000 ha), la RA(c)serve Partielle de Dosso (306 000 ha) et une zone tampon, partagA(c)es entre les communes de Tamou, Kirtachi et Falmey. En 1976, la moitiA(c) de la RA(c)serve de Tamou a A(c)tA(c) dA(c)classA(c)e par le pouvoir public pour recaser les populations du Zarmaganda durement affectA(c)es par la famine de 1973. Avec la sA(c)cheresse de 1984-1985, un important flux supplA(c)mentaire a A(c)tA(c) enregistrA(c) en provenance des rA(c)gions de TillabA(c)ri, de Dosso et des pays voisins (Mali, Burkina, Nigeria). Ainsi, au moyen d'observations, d'enquAates et d'interprA(c)tation des images satellitaires multi-dates, l'impact de cette migration a A(c)tA(c) mis en A(c)vidence. En effet, l'installation des immigrants a entraA(R)nA(c) des conflits entre les acteurs, la crA(c)ation des nouveaux villages, la dA(c)forestation A la pA(c)riphA(c)rie et l'exploitation illA(c)gale des ressources naturelles du parc.
Créé en 1954 par les autorités coloniales et érigé comme Réserve de Biosphère de lUNESCO en 1996, le Parc du W (1.023.000 ha) sétale sur le Niger, le Bénin et le Burkina Faso. Lobjectif visé à travers ce classement est de protéger la biodiversité. Pour une meilleure protection, la partie nigérienne est encadrée par la Réserve Totale de Faune de Tamou (140 000 ha), la Réserve Partielle de Dosso (306 000 ha) et une zone tampon, partagées entre les communes de Tamou, Kirtachi et Falmey. En 1976, la moitié de la Réserve de Tamou a été déclassée par le pouvoir public pour recaser les populations du Zarmaganda durement affectées par la famine de 1973. Avec la sécheresse de 1984-1985, un important flux supplémentaire a été enregistré en provenance des régions de Tillabéri, de Dosso et des pays voisins (Mali, Burkina, Nigeria). Ainsi, au moyen dobservations, denquêtes et dinterprétation des images satellitaires multi-dates, limpact de cette migration a été mis en évidence. En effet, linstallation des immigrants a entraîné des conflits entre les acteurs, la création des nouveaux villages, la déforestation à la périphérie et lexploitation illégale des ressources naturelles du parc.