ISBN-13: 9786131528057 / Francuski / Miękka / 2018 / 68 str.
En raison de l''importance des crA(c)dits A l''A(c)conomie dans la politique monA(c)taire, les autoritA(c)s se doivent de concilier leur A(c)volution avec celles de la croissance et de l''inflation. Au BA(c)nin, l''agrA(c)gat a enregistrA(c), entre 1990 et 2003, un accroissement annuel moyen de 10% alors que la croissance A, quant A elle, stagnA(c) autour de 5%. Cette situation amA]ne certains observateurs avertis A penser que les crA(c)dits n''ont pas servi A l''accroissement de la richesse nationale pendant que pour d''autres, son niveau reste insuffisant pour impulser l''A(c)conomie.C''est donc A juste titre que cet ouvrage se propose d''A(c)lucider cette pensA(c)e intuitive A travers une A(c)tude couvrant la pA(c)riode 1972 A 2003. Au terme des travaux effectuA(c)s A l''aide des mA(c)canismes A correction d''erreurs, il ressort que la politique de la monnaie et du crA(c)dit de la BCEAO (la Banque centrale) a contribuA(c) A une maA(R)trise de l''inflation eu A(c)gard A son rythme d''accroissement par rapport A la production nationale.Cependant, il reste une rA(c)alitA(c) que la structure de ces concours, essentiellement de court terme (80%)n''a pas contribuA(c) efficacement A une croissance forte et soutenue aucours de la pA(c)riode.
En raison de limportance des crédits à léconomie dans la politique monétaire, les autorités se doivent de concilier leur évolution avec celles de la croissance et de linflation. Au Bénin,lagrégat a enregistré,entre 1990 et 2003,un accroissement annuel moyen de 10% alors que la croissance à, quant à elle, stagné autour de 5%. Cette situation amène certains observateurs avertis à penser que les crédits nont pas servi à laccroissement de la richesse nationale pendant que pour dautres, son niveau reste insuffisant pour impulser léconomie.Cest donc à juste titre que cet ouvrage se propose délucider cette pensée intuitive à travers une étude couvrant la période 1972 à 2003. Au terme des travaux effectués à laide des mécanismes à correction derreurs,il ressort que la politique de la monnaie et du crédit de la BCEAO (la Banque centrale) a contribué à une maîtrise de linflation eu égard à son rythme daccroissement par rapport à la production nationale.Cependant,il reste une réalité que la structure de ces concours, essentiellement de court terme (80%)na pas contribué efficacement à une croissance forte et soutenue aucours de la période.