ISBN-13: 9786131528033 / Francuski / Miękka / 2018 / 284 str.
S. aureus peut produire de trA]s nombreux facteurs de virulence dont des exotoxines superantigA(c)niques (TSST-1, SEA ou SEB). En se fixant sur la partie variable du rA(c)cepteur T des lymphocytes T, ces toxines induisent une prolifA(c)ration lymphocytaire T spA(c)cifique in vitro. Ce travail de ThA]se d'UniversitA(c) a permis de mettre en A(c)vidence, in vivo chez des patients prA(c)sentant un choc toxique menstruel ou non-menstruel, la signature des toxines TSST-1 et SEB A la phase aiguA de la maladie. Au cours de bactA(c)riA(c)mies A S. aureus, les isolats responsables de choc septique possA(c)daient plus frA(c)quemment le gA]ne codant la toxine SEA et le clone de S. aureus rA(c)sistant A la mA(c)ticilline prA(c)dominant en France (dA(c)nommA(c) clone Lyon) possA(c)dait A(c)galement ce gA]ne. De plus, SEA a des propriA(c)tA(c)s pro-inflammatoires particuliA]res que nous avons documentA(c)es in vitro. Toutefois, la signature de SEA n'a pas A(c)tA(c) retrouvA(c)e chez des patients prA(c)sentant un choc septique A S. aureus. Dans un modA]le animal de choc septique, le clone Lyon induisait certes une plus grande mortalitA(c) par rapport A des isolats sensibles A la mA(c)ticilline, mais celle-ci n'A(c)tait pas directement attribuable A SEA.
S. aureus peut produire de très nombreux facteurs de virulence dont des exotoxines superantigéniques (TSST-1, SEA ou SEB). En se fixant sur la partie variable du récepteur T des lymphocytes T, ces toxines induisent une prolifération lymphocytaire T spécifique in vitro. Ce travail de Thèse dUniversité a permis de mettre en évidence, in vivo chez des patients présentant un choc toxique menstruel ou non-menstruel, la signature des toxines TSST-1 et SEB à la phase aiguë de la maladie. Au cours de bactériémies à S. aureus, les isolats responsables de choc septique possédaient plus fréquemment le gène codant la toxine SEA et le clone de S. aureus résistant à la méticilline prédominant en France (dénommé clone Lyon) possédait également ce gène. De plus, SEA a des propriétés pro-inflammatoires particulières que nous avons documentées in vitro. Toutefois, la signature de SEA na pas été retrouvée chez des patients présentant un choc septique à S. aureus. Dans un modèle animal de choc septique, le clone Lyon induisait certes une plus grande mortalité par rapport à des isolats sensibles à la méticilline, mais celle-ci nétait pas directement attribuable à SEA.