ISBN-13: 9786131544262 / Francuski / Miękka / 2018 / 332 str.
Les leishmanioses sont des anthropozoonoses dues A un protozoaire du genre Leishmania, parasite dont la forme amastigote colonise les phagocytes mononuclA(c)A(c)s des hAtes vertA(c)brA(c)s. La rA(c)sistance aux infections leishmaniennes dA(c)pend de la destruction des parasites intracellulaires par les macrophages activA(c)s, via la synthA]se du monoxyde d'azote (NO). Lorsque la pathologie est dA(c)clarA(c)e, le traitement de la leishmaniose consiste en l'administration d'antimoniA(c)s. Dans ce travail de thA]se de doctorat, nous montrons que ces deux molA(c)cules, NO et antimoine, induise une mort cellulaire apoptotique des leishmanies. Nous montrons A(c)galement que des amastigotes rA(c)sistants A l'antimoine restent sensibles aux mA(c)dicaments anti-leishmaniens de seconde intention, et que le caractA]re chimiorA(c)sistant peut Aatre transmis. Enfin, nous mettons en A(c)vidence l'existence d'une rA(c)sistance croisA(c)e au NO et A l'antimoine, permettant de sA(c)lectionner des formes amastigotes de Leishmania mutantes capables de rA(c)sister A l'effet du NO. La surexpression de cibles molA(c)culaires du NO chez les mutants ouvre des perspectives d'A(c)tudes pharmacologiques sur de nouveaux principes actifs anti-leishmaniens.
Les leishmanioses sont des anthropozoonoses dues à un protozoaire du genre Leishmania, parasite dont la forme amastigote colonise les phagocytes mononucléés des hôtes vertébrés. La résistance aux infections leishmaniennes dépend de la destruction des parasites intracellulaires par les macrophages activés, via la synthèse du monoxyde dazote (NO). Lorsque la pathologie est déclarée, le traitement de la leishmaniose consiste en ladministration dantimoniés. Dans ce travail de thèse de doctorat, nous montrons que ces deux molécules, NO et antimoine, induise une mort cellulaire apoptotique des leishmanies. Nous montrons également que des amastigotes résistants à lantimoine restent sensibles aux médicaments anti-leishmaniens de seconde intention, et que le caractère chimiorésistant peut être transmis. Enfin, nous mettons en évidence lexistence dune résistance croisée au NO et à lantimoine, permettant de sélectionner des formes amastigotes de Leishmania mutantes capables de résister à leffet du NO. La surexpression de cibles moléculaires du NO chez les mutants ouvre des perspectives détudes pharmacologiques sur de nouveaux principes actifs anti-leishmaniens.