ISBN-13: 9786131517686 / Francuski / Miękka / 2018 / 164 str.
Une argumentation hypothA(c)tico-dA(c)ductive est proposA(c)e pour montrer que l''hypothA]se du computationnalisme en science cognitive est incompatible avec une forme, pourtant trA]s faible, de matA(c)rialisme. La dA(c)monstration est partiellement constructive en ce sens qu''elle montre comment rA(c)duire en principe la physique A une psychologie computationnelle. Par computationnalisme nous entendons une version indexicale du mA(c)canisme digital, ce qui nA(c)cessite aussi la thA]se de Church et le rA(c)alisme arithmA(c)tique. Les premiers chapitres prA(c)sentent la dA(c)monstration proprement dite au moyen des arguments du dA(c)ployeur universel et du graphe filmA(c). Le dernier chapitre isole une logique des observations possibles A partir de la logique de la prouvabilitA(c) par des machines autorA(c)fA(c)rentiellement correctes. De cette faAon une thA(c)orie de la matiA]re est dA(c)rivA(c)e. Nous terminons en comparant la logique de cette thA(c)orie avec la logique quantique. On trouvera dans les annexes des rappels sur les logiques modales, sur le problA]me du corps et de l''esprit, et sur les problA]mes de la mesure en mA(c)canique quantique, ainsi qu''une dA(c)rivation aisA(c)e de l''incomplA(c)tude des discours des machines A partir de la thA]se de Church.
Une argumentation hypothético-déductive est proposée pour montrer que lhypothèse du computationnalisme en science cognitive est incompatible avec une forme, pourtant très faible, de matérialisme. La démonstration est partiellement constructive en ce sens quelle montre comment réduire en principe la physique à une psychologie computationnelle. Par computationnalisme nous entendons une version indexicale du mécanisme digital, ce qui nécessite aussi la thèse de Church et le réalisme arithmétique. Les premiers chapitres présentent la démonstration proprement dite au moyen des arguments du déployeur universel et du graphe filmé. Le dernier chapitre isole une logique des observations possibles à partir de la logique de la prouvabilité par des machines autoréférentiellement correctes. De cette façon une théorie de la matière est dérivée. Nous terminons en comparant la logique de cette théorie avec la logique quantique. On trouvera dans les annexes des rappels sur les logiques modales, sur le problème du corps et de lesprit, et sur les problèmes de la mesure en mécanique quantique, ainsi quune dérivation aisée de lincomplétude des discours des machines à partir de la thèse de Church.