ISBN-13: 9786131553844 / Francuski / Miękka / 2018 / 136 str.
Les deux parcs nationaux du Djoudj et du Diawling d'environ chacun 16 000 ha sont A cheval entre le nord-ouest du SA(c)nA(c)gal et sud-ouest de la Mauritanie. Ils ont fait appel A l'UICN qui y a A(c)laborA(c) des plans de gestion intA(c)grA(c)e et d'amA(c)nagement. Comment sont donc rA(c)solus les rapports entre une portion du territoire gA(c)rA(c)e par l'A0/00tat (aires protA(c)gA(c)es) et une autre dont la gestion est transfA(c)rA(c)e aux collectivitA(c)s locales? Aujourd'hui, d'une situation de mA(c)fiance A la crA(c)ation de ces deux aires protA(c)gA(c)es, on est arrivA(c) A l'acceptation des parcs par les populations locales grA ce aux nombreux avantages qu'elles en tirent. Mais il y a une diffA(c)rence entre un accA]s organisA(c) aux ressources en Mauritanie et un accA]s tolA(c)rA(c) et discriminA(c) au SA(c)nA(c)gal. Le classement de la zone en une rA(c)serve de biosphA]re transfrontaliA]re pourrait participer A la prA(c)servation des ressources. Les deux parcs, grA ce au protocole de jumelage qu'ils ont signA(c) en 2000, devraient avoir des programmes de gestion plus coordonnA(c)s. Cependant, leurs moyens d'intervention sont modestes et focalisA(c)s sur des zones restreintes. Les acquis demandent donc A Aatre consolidA(c)s.
Les deux parcs nationaux du Djoudj et du Diawling denviron chacun 16 000 ha sont à cheval entre le nord-ouest du Sénégal et sud-ouest de la Mauritanie. Ils ont fait appel à lUICN qui y a élaboré des plans de gestion intégrée et daménagement. Comment sont donc résolus les rapports entre une portion du territoire gérée par lÉtat (aires protégées) et une autre dont la gestion est transférée aux collectivités locales? Aujourdhui, dune situation de méfiance à la création de ces deux aires protégées, on est arrivé à lacceptation des parcs par les populations locales grâce aux nombreux avantages quelles en tirent. Mais il y a une différence entre un accès organisé aux ressources en Mauritanie et un accès toléré et discriminé au Sénégal. Le classement de la zone en une réserve de biosphère transfrontalière pourrait participer à la préservation des ressources. Les deux parcs, grâce au protocole de jumelage quils ont signé en 2000, devraient avoir des programmes de gestion plus coordonnés. Cependant, leurs moyens dintervention sont modestes et focalisés sur des zones restreintes. Les acquis demandent donc à être consolidés.