ISBN-13: 9783640245826 / Francuski / Miękka / 2009 / 92 str.
ISBN-13: 9783640245826 / Francuski / Miękka / 2009 / 92 str.
Classique de l'annee 2009 dans le domaine Etudes des langues romanes - Francais - Litterature, langue: Francais, resume CHAPITRE PREMIER Qui traite de la figure de la terre et sert d'introduction. La mer recouvre aujourd'hui le sol ou fut le duche des Clarides. Nul vestige de la ville et du chateau. Mais on dit qu'a une lieue au large, on voit, par les temps calmes, d'enormes troncs d'arbres debout au fond de l'eau. Un endroit du rivage qui sert de poste aux douaniers se nomme encore en ce temps-ci l'Echoppe-du-Tailleur. Il est extremement probable que ce nom est un souvenir d'un certain maitre Jean dont il est parle dans notre recit. La mer, qui gagne tous les ans de ce cote, recouvrira bientot ce lieu si singulierement nomme. De tels changements sont dans la nature des choses. Les montagnes s'affaissent dans le cours des ages; le fond de la mer se souleve au contraire et porte jusqu'a la region des nuees et des glaces les coquillages et les madrepores. Rien ne dure. La figure des terres et des mers change sans cesse. Seul le souvenir des ames et des formes traverse les ages et nous rend present ce qui n'etait plus depuis longtemps. En vous parlant des Clarides, c'est vers un passe tres ancien que je veux vous ramener. Je commence: La comtesse de Blanchelande, ayant mis sur ses cheveux d'or un chaperon noir brode de perles... Mais, avant d'aller plus avant, je supplie les personnes graves de ne point me lire. Ceci n'est pas ecrit pour elles. Ceci n'est point ecrit pour les ames raisonnables qui meprisent les bagatelles et veulent qu'on les instruise toujours. Je n'ose offrir cette histoire qu'aux gens qui veulent bien qu'on les amuse et dont l'esprit est jeune et joue parfois. Ceux a qui suffisent des amusements pleins d'innocence me liront seuls jusqu'au bout. Je les prie, ceux-la, de faire connaitre mon Abeille a leurs enfants, s'ils en ont de petits. Je souhaite que ce recit plaise aux jeunes garcons et aux jeunes filles; mais, a vrai dire, je n'ose l'esperer