" Un matin de l'an dernier, je causais avec le directeur d'une des plus grandes banques de Petrograd. Un vaste bureau, de style anglais. Aux murs, pas d'icone, pas de veilleuse allumee. Lorsque le regard se portait vers les fenetres, on etait etonne de retrouver les bulbes d'azur et d'or qui couronnent les cathedrales, de voir, sur la Perspective Nevski, la neige, les traineaux, les bonnets de fourrure, et les cochers ouates, pareils a des edredons cercles d'une ceinture voyante. La Russie etait au dehors. Dans cette maison, c'etait l'Amerique. Cependant je pressais le grave directeur des...
" Un matin de l'an dernier, je causais avec le directeur d'une des plus grandes banques de Petrograd. Un vaste bureau, de style anglais. Aux murs, pas...
" ...Le roi de Baviere et sa vie tourmentee n'ont pas cesse de parler a l'imagination des hommes. Ses chateaux recoivent toujours des visiteurs. Louis II n'a pas eu tort d'elever des palais ou se fixe la curiosite. Sinon, sa cousine, la tragique Elisabeth d'Autriche, eut bien pu effacer son souvenir. Comme la sensibilite de l'Imperatrice est plus douloureuse et plus profonde que la sienne Et quelle rivale pour notre artiste manque Car la royale melancolie de cette Wittelsbach eut le don de s'exprimer avec art et avec noblesse, tandis que les epanchements de Louis II on en trouvera...
" ...Le roi de Baviere et sa vie tourmentee n'ont pas cesse de parler a l'imagination des hommes. Ses chateaux recoivent toujours des visiteurs. Louis...