I Ce jour-la, comme chaque matin a l'heure du travail, l'avenue du Maine s'encombrait de gens qui marchaient a pas precipites et de tramways surcharges qui roulaient a grande vitesse vers le centre de Paris. Malgre la foule, j'apercus tout de suite Sandrine. Elle aussi allongeait le pas et je dus courir pour la rattraper. C'etait un lundi. Notre chomage d'ete prenait fin, et nous revenions a l'atelier pour commencer la saison d'hiver. Bouledogue et la petite Duretour nous attendaient sur le trottoir, et la grande Bergeounette, que l'on voyait arriver d'en face, traversa l'avenue sans...
I Ce jour-la, comme chaque matin a l'heure du travail, l'avenue du Maine s'encombrait de gens qui marchaient a pas precipites et de tramways surcharge...
I Depuis son lever, tout comme les autres jours, elle joue avec son chien. Elle joue a courir dans le verger qui entoure la tres vieille maison ou, par un clair matin de mai, sa venue au monde apporta aux siens l'angoisse, le deuil et un desespoir sans limite. Aujourd'hui, elle a sept ans et c'est encore un clair matin de mai. Et si la vieille maison reste grise et triste sous les rayons du frais soleil, le verger brille, embaume et jette au vent les mille et une fleurettes qui se separent, comme a regret, des fruits naissants"
I Depuis son lever, tout comme les autres jours, elle joue avec son chien. Elle joue a courir dans le verger qui entoure la tres vieille maison ou, pa...
Un jour, il vint beaucoup de monde chez nous. Les hommes entraient comme dans une eglise, et les femmes faisaient le signe de la croix en sortant. Je me glissai dans la chambre de mes parents, et je fus bien etonnee de voir que ma mere avait une grande bougie allumee pres de son lit. Mon pere se penchait sur le pied du lit, pour regarder ma mere, qui dormait les mains croisees sur sa poitrine. Notre voisine, la mere Colas, nous garda tout le jour chez elle. A toutes les femmes qui sortaient de chez nous, elle disait: -Vous savez, elle n'a pas voulu embrasser ses enfants. Les femmes se...
Un jour, il vint beaucoup de monde chez nous. Les hommes entraient comme dans une eglise, et les femmes faisaient le signe de la croix en sortant. Je ...
Apres quelques jours de vacances, il me fallait rentrer a Paris. Quand j'arrivai a la gare, le train etait deja bonde de voyageurs et, a la plupart des portieres, un homme ou une femme se tenait debout comme pour en eloigner les nouveaux arrivants. Malgre cela, je me haussais vers chaque compartiment dans l'espoir de trouver une place. Il y en avait bien une, la, a cote, mais elle etait encombree par deux grands paniers d'ou sortaient des tetes de poules et de canards. Apres avoir hesite un bon moment, je me decidai a monter. Je m'excusai de faire deranger les paniers, mais un homme vetu...
Apres quelques jours de vacances, il me fallait rentrer a Paris. Quand j'arrivai a la gare, le train etait deja bonde de voyageurs et, a la plupart de...
I Pour la seconde fois, j'ouvris les yeux sans reconnaitre l'endroit ou je me trouvais couchee. Ou donc etait notre chambre d'enfant, avec sa fenetre grillagee, ses murs tapisses de papier a grosses fleurs, et sa cheminee tout encombree de photographies? Ici c'etait une longue salle aux murs blancs, ou s'alignaient deux rangees de petits lits et ou s'ouvraient de hautes et larges fenetres laissant voir de grands carres de ciel bleu. J'abaissai de nouveau les paupieres, esperant que tout cela disparaitrait et que j'allais me retrouver chez mes parents, dans la piece un peu sombre ou etaient...
I Pour la seconde fois, j'ouvris les yeux sans reconnaitre l'endroit ou je me trouvais couchee. Ou donc etait notre chambre d'enfant, avec sa fenetre ...