Brulees par des soleils seculaires, enfouies sous le sable, l'argile et les decombres, elles y ont pris les colorations ocreuses de la glaise, les tons d'ivoire et d'or mat des ossements et des marbres fraichement exhumes, les rousseurs chaudes des vieux murs longuement dores et peints par la lumiere meridionale. Cette dorure est plus ou moins intense, plus ou moins eclatante, selon les lieux et les ciels, selon que les ruines sont plus ou moins proches de la mer ou du desert, ou encore qu'elles ont plus ou moins sejourne sous la terre. Mais, de loin comme de pres, elles semblent toutes d'or....
Brulees par des soleils seculaires, enfouies sous le sable, l'argile et les decombres, elles y ont pris les colorations ocreuses de la glaise, les ton...
" ... Cette antithese d'Ibrahim et d'Abdallah, - du sedentaire et du nomade, du raya et de l'homme libre, du sujet qui obeit et du maitre qui commande, - elle se retrouve partout en Orient, plus ou moins attenuee, non seulement entre les Mahometans et les Heterodoxes de la basse classe, mais entre les elites chretiennes et juives d'une part et les elites musulmanes de l'autre. Ni la fortune, ni l'education, ni les honneurs, ni la communaute de langues, du costume, de genre de vie et d'habitudes n'effacent les differences foncieres qui les separent. Un kaimakam chretien se distingue tout de...
" ... Cette antithese d'Ibrahim et d'Abdallah, - du sedentaire et du nomade, du raya et de l'homme libre, du sujet qui obeit et du maitre qui commande...