La publication des "Bienveillantes "de Jonathan Littell (2006) a projete sur l'avant-plan la figure inquietante du salaud (ou du monstre, ou du bourreau ) prenant la parole. Cette figure n'est pas inedite. Au debut des annees cinquante, Robert Merle avait deja octroye le monopole narratif au monstre par excellence que fut Rudolf Hoss, le commandant d'Auschwitz. Meme un Jean-Paul Sartre, dans une nouvelle celebre parue en 1939, avait fait parler l'infame. D'autres ecrivains, a diverses epoques et issus d'aires linguistiques differentes, n'ont pas hesite a mettre en place des dispositifs...
La publication des "Bienveillantes "de Jonathan Littell (2006) a projete sur l'avant-plan la figure inquietante du salaud (ou du monstre, ou du bourre...