ISBN-13: 9782370112675 / Francuski / Miękka / 2015 / 196 str.
Bolivie, Andes royales.
Deux romans noirs, dans les rEgles, dEsenchantEes, du genre.
A La Paz, un chauffeur de taxi tente de changer son destin en revenant lA oU son braqueur a dEposE une valise. Plus au sud, un paysan veut comprendre la mort de son fils, et se heurte A l'implacable duretE des hommes.
Mais la noirceur est renforcEe par le Vent froid de l'Altiplano. A plus de 3 500 mEtres d'altitude, il s'Etend du lac Titicaca jusqu'aux aires dEsertiques du salar d'Uyuni, plus grand dEsert de sel au monde. Sur les rives de sa blancheur, la misEre noire de certains hommes que le vent andin transperce et emporte. La Paz, plus haute capitale du monde, est une ville oU l'on monte et descend. La Ville aux pentes dEvale au pied des monts, dans un cratEre oU rEgne le manque d'oxygEne. Les vies y sont interchangeables comme des plaques d'immatriculation. Olivier Magnier ne verse dans aucune complaisance, il observe la violence et sa prEsence sans fard. Sans explications non plus. Peu importe les chemins qui y ont menE les Etres ou les peuples quel que soit le dEcor du roman noir, cette Ecriture est faite de la noirceur des sociEtEs humaines. Sauf qu'en AmErique du Sud, ce n'est pas seulement la sociEtE qui empoisonne les veines des hommes, c'est aussi l'accumulation dans l'histoire de l'humiliation et de la misEre. Et mEme si la Bolivie a rEcemment retrouvE une fiertE, c'est au nom des dEshEritEs d'hier, d'aujourd'hui ou de demain, ici ou ailleurs, que ces histoires se sont Ecrites. Pourtant, la poEsie de l'auteur rEchauffe le banal tissage de la fatalitE oU quelques Etres tentent de ne pas mourir, face A l'immense indiffErence de la nature. L'aveuglante blancheur du salar et les rues de La Paz ne sont pas des cartes postales A touristes, elles portent la singularitE autant que la banalitE des sorts, oU qu'ils adviennent. Voici deux rEcits, boliviens jusqu'au cOEur des mots, dont on sait pourtant ce qu'ils ne sont surtout pas des polars « exotiques .