ISBN-13: 9786131509773 / Francuski / Miękka / 2010 / 72 str.
Les toxicites cutanees precoces des inhibiteurs du recepteur a l'Epidermal Growth Factor (anti-EGFR) sont frequentes et bien decrites. Les toxicites a long terme de ces therapies et leur retentissement sur la qualite de vie des patients sont en revanche mal connus. Dans cette etude retrospective, nous evaluons la frequence et le retentissement des symptomes cutanes chez tous les patients traites pendant plus de six mois par anti-EGFR dans notre centre. Seize patients sont identifies. Au moment de l'examen, tous les patients presentaient des signes cutanes: folliculite (37.5% des cas), xerose (100%), anomalies capillaires (81%), trichomegalie (62%), hypertrichose faciale (56%), paronychies (56%) et onycholyses (43%). Une diminution de doses ou une interruption de traitement par anti-EGFR ont ete necessaires chez 6 patients (37.5%). Le DLQI montrait un impact modere a severe sur la qualite de vie chez 4 patients (25%). Le spectre de ces manifestations cutanees variait en fonction du temps. Alors que les anti-EGFR sont de plus en plus utilises, il est imperatif d'etudier davantage les toxicites chroniques afin d'ameliorer leur prise en charge voire les prevenir."
Les toxicités cutanées précoces des inhibiteurs du récepteur à lEpidermal Growth Factor (anti-EGFR) sont fréquentes et bien décrites. Les toxicités à long terme de ces thérapies et leur retentissement sur la qualité de vie des patients sont en revanche mal connus. Dans cette étude rétrospective, nous évaluons la fréquence et le retentissement des symptômes cutanés chez tous les patients traités pendant plus de six mois par anti-EGFR dans notre centre. Seize patients sont identifiés. Au moment de lexamen, tous les patients présentaient des signes cutanés: folliculite (37.5% des cas), xérose (100%), anomalies capillaires (81%), trichomégalie (62%), hypertrichose faciale (56%), paronychies (56%) et onycholyses (43%). Une diminution de doses ou une interruption de traitement par anti-EGFR ont été nécessaires chez 6 patients (37.5%). Le DLQI montrait un impact modéré à sévère sur la qualité de vie chez 4 patients (25%). Le spectre de ces manifestations cutanées variait en fonction du temps. Alors que les anti-EGFR sont de plus en plus utilisés, il est impératif détudier davantage les toxicités chroniques afin daméliorer leur prise en charge voire les prévenir.