ISBN-13: 9781770760684 / Francuski / Miękka / 2011 / 146 str.
Le titre Nouveaux propos sur le bonheur fait reference a la reflexion philosophique et litteraire d'Emile Chartier dit Alain qui ecrivait en 1928 Sur le bonheur avec cette conception de l'homme dans une spiritualite toujours presente au-dela de ces reductions comportementalistes ou psychologisantes qui semblent nous satisfaire aujourd'hui... Comment peut-on encore poser la question du bonheur dans notre epoque materialiste ou l'individu lui-meme devient un objet d'usage quasi consommable que l'analyse scientifique tente de reduire par une modelisation de ses conduites ? Le bonheur, il suffirait de recettes et d'un bon vouloir... Ou de l'un de ces therapeutes dont la profusion et la diversite etonnerait nos anciens. Mais l'acteur economique, l'etre social, l'individu engage dans sa vie affective, semble pourtant parfois desempare malgre toutes les excellentes lecons dans un monde dont les reperes symboliques tracant les appartenances et les partages de vie et de mort s'effacent peu a peu. Que reste-t-il des bonheurs d'antan ? Que nous reserve cet avenir moins guerrier mais porteur de violences sournoises souvent destructrices ? Alfred de Musset pretendait que les deux grands secrets du bonheur etaient le plaisir et l'oubli. Georges Botet Pradeilles ouvre sans cesse un questionnement sur cette nature intime du bonheur qui echappe au souci d'apparences de ce Moi que notre epoque voudrait beau, fort et quasiment eternel. Peut-on vivre heureux dans cette illusion ou il importe davantage de paraitre que d'etre ? Chacun pourra trouver la ses reperes au fil d'une lecture ou l'acuite de la reflexion laisse souvent place aux deconstructions salutaires de l'humour. Rester desirant et serein avec cette intelligence de plus en plus necessaire qu'exige notre epoque trace au fil des propos une ligne entre pragmatisme et sagesse. L'auteur nous rassure et nous encourage en professionnel averti de l'accompagnement d'autrui... Il n'y a ni methode ni lecon a retenir, mais peut-etre seulement une ecriture decapante qui permet de mieux lire le monde deroutant d'aujourd'hui..."