ISBN-13: 9783759873590 / Francuski / Miękka / 168 str.
« Napoléon est responsable de tout » - tel est le titre d'un film allemand de 1938.1 Et je pourrais aussi en faire la devise de cette publication sur Napoléon Bonaparte. Cela fait maintenant 40 ans - c'est-à-dire depuis ma jeunesse - que je m'intéresse à la personne et à l'époque du petit et pourtant si grand Corse qui, comme tant d'autres personnes avant moi, me fascine et ne m'a jamais quitté. Que l'on ait une attitude positive ou négative à son égard, il laisse certainement peu de gens indifférents. Le « messie » de la France, qui devait mettre fin à la Révolution (dans le sens de « terminer »), n'était pas né sous des étoiles paisibles le 15 août 1769, et cette constellation guerrière, qui marqua toute sa vie, dura jusqu'à sa mort. Le débat quant à la manière de l'évaluer se poursuivit même après sa mort, et fut ravivé à l'occasion du bicentenaire de celle-ci, le 5 mai 2021 - même si ce ne fut pas avec la même intensité qu'autrefois.Napoléon dut son succès aux « rôles » qu'il fut capable de jouer. D'une part, il fut l'arbitre entre l'ancien monde et le nouveau. Se tenant au-dessus des partis, il voulut réaliser l'unité, son unité, et c'est ainsi qu'il devint empereur de la République. L'Europe ne put le vaincre qu'en forgeant constamment de nouvelles coalitions contre lui, ce qui ne fut pas facile, car Napoléon utilisait toujours la dynamique des oppositions politiques en sa faveur. Il était très inventif et intelligent, il avait une excellente mémoire et maîtrisait des domaines de connaissance les plus divers : stratégie militaire, mathématiques, géographie, Histoire, religion, droit, philosophie, littérature et économie. Il maîtrisait presque toutes les branches du savoir de même que les professions, et créa une unité au centre de laquelle il se trouvait. Sa confiance en cette unité le poussa à répartir les trônes d'Europe entre les membres de sa famille, les Bonaparte.
« Napoléon est responsable de tout » - tel est le titre d'un film allemand de 1938.1 Et je pourrais aussi en faire la devise de cette publication sur Napoléon Bonaparte.