LA MARA est le nom de plume de MARIE LIPSIUS (1837-1927). Elle naquit dans une famille de lettrés lipsiotes réputés. C'est en 1855, à dis-neuf ans qu'elle rencontra FRANZ LISZT lors d'un concert. Cette rencontre fut le prélude d'une grande amitié : dès 1856, elle faisait partie du cercle rapproché du musicien. Dix ans plus tard, elle devint l'amie de RICHARD et COSIMA WAGNER. Lors de voyages effectués au départ de Leipzig, elle visita fréquemment Bayreuth, Vienne et Weimar. Elle joua un rôle influent dans les milieux musicaux allemands, notamment à la cour grand-ducale de Weimar et dans le cercle de RICHARD WAGNER à Bayreuth. Biographe, elle publia de nombreuses monographies sur nombre de musiciens à elle contemporains. Ses portraits nuancés et empathiques lui furent souvent inspirés par ses rencontres personnelles avec les compositeurs. Il s'agit de témoignages authentiques d'une femme totalement immergée dans la société musicale allemande de son temps. Leur lecture est aujourd'hui incontournable pour les historiens de la musique.Elle reçut le titre de professeur honoris causa à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire en 1917.
Bavarois d'adoption, passionné d'histoire de la littérature du 19e siècle, LUC-HENRI ROGER centre ses recherches sur le roi LOUIS II de BAVIÈRE et sur l'oeuvre du compositeur RICHARD WAGNER, avec un intérêt particulier pour leur réception dans les lettres et la presse françaises, ce dont témoignent ses trois premières publications. "Des fleurs pour le roi Louis II de Bavière", "Louis II de Bavière. Le cygne des Wittelsbach" et "Les voyageurs de l'Or du Rhin. La réception française de la création munichoise du Rheingold."Il a consacré son nouveau recueil de textes consacrés à MARIE KALERGIS-MOUCHANOFF, née comtesse NESSELRODE, pianiste virtuose et grande mondaine, amie proche de FRANZ LISZT et de RICHARD et COSIMA WAGNER et leur mécène, un hommage à cette grande dame aussi douée que généreuse, tout entière dévouée à la musique et aux musiciens.
CONSTANTIN PHOTIADÈS (1883-1949), né à Athènes, suivit une formation classique en France et se mit très tôt à l'écriture : il publia son premier roman avant même d'avoir atteint sa vingtième année. Lors de la première guerre mondiale, il s'engagea volontairement dans l'aviation de l'armée française et s'y distingua par son courage. Il fut fait chevalier de la légion d'honneur et demanda la nationalité française.Biographe, historien averti, passionné de musique, critique au goût très sûr, il contribua entre autres à la Revue de Paris et à la Revue des Deux Mondes. Écrivain raffiné, il combine les qualités du romancier à la rigueur de l'historien. Les monographies qu'il consacra à GEORGES MEREDITH et à MARIE KALERGIS furent primées par l'Académie française, qui lui décerna encore un prix pour l'ensemble de son oeuvre.