ISBN-13: 9781482003758 / Francuski / Miękka / 2013 / 56 str.
La constitution egyptienne affirme que "L'Etat garantit la liberte de croyance et la liberte de l'exercice du culte" et que "Les citoyens sont egaux devant la loi. Ils ont les memes droits et les memes devoirs publics, sans distinction de race, d'origine, de langue, de religion ou de conviction." Ces deux articles cependant doivent etre compris dans les limites tracees par le droit musulman, lequel encourage toute personne de se convertir a l'islam, punit de mort celui qui quitte l'islam, et ne reconnait que les adeptes des trois religions monotheistes. Meme si la peine de mort n'est pas prevue en droit egyptien, l'abandon de l'islam a des consequences qui equivalent a la mort civile: l'apostat ne peut pas se marier, et s'il l'etait deja, il est separe de sa femme; ses enfants lui sont enleves, sa succession est ouverte; il ne peut heriter et seuls ses heritiers musulmans peuvent heriter de lui. Il ne peut obtenir une carte d'identite, ce qui le prive des droits essentiels pour vivre. C'est la raison pour laquelle les convertis de l'islam doivent pratiquement quitter le pays pour vivre leur foi. La reconnaissance des seules religions monotheistes frappe la communaute bahaie qui compte environ 3000 adeptes, lesquels sont des morts vivants, victimes de discrimination sur tous les plans. L'auteur Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh: Chretien d'origine palestinienne. Citoyen suisse. Docteur en droit. Habilite a diriger des recherches (HDR). Professeur des universites (CNU-France). Responsable du droit arabe et musulman a l'Institut suisse de droit compare (1980-2009). Professeur invite dans differentes universites en France, en Italie et en Suisse. Directeur du Centre de droit arabe et musulman. Auteur de nombreux ouvrages dont une traduction francaise, italienne et anglaise du Coran."