ISBN-13: 9781517680640 / Francuski / Miękka / 2015 / 338 str.
Jose Moselli, nom de plume de Joseph, Theophile Maurice Moselli, ne le 28 aout 1882 a Paris dans le 9e arrondissement 1] et mort le 21 juillet 1941 au Cannet, est un auteur francais de romans policiers et de science-fiction, d'histoires de litterature d'enfance et de jeunesse et de recits d'aventures populaires. Biographie A treize ans, le jeune Moselli s'enfuit de chez lui et s'engage comme mousse 2]. Apres plusieurs voyages sur les mers et oceans, il devient officier de la marine marchande et, en 1903, capitaine de navire. Il demissionne en 1909 et s'installe a Paris ou il amorce une carriere litteraire. Surnomme l'ecrivain sans livre, Jose Moselli est l'un des grands feuilletonistes populaires du debut du XXesiecle. Auteur prolifique, il publie un grand nombre de romans, nouvelles et chroniques, principalement dans Sciences et voyages, ... EXTRAIT: I QUELQUES ENIGMES. Dans tous les pays du monde, la police, comme la medecine, n'ont jamais ete tres populaires: on leur reproche leurs insucces, leurs hesitations, oubliant que ces deux honorables corps de metiers ont a reprimer et a guerir des maux qu'ils ignorent... En temps d'epidemie, le sort des policiers et des medecins n'est pas gai: pour un peu, on les rendrait responsables des maux qu'ils s'evertuent a attenuer. Car il y a aussi des epidemies de crimes Et c'est d'une de ces epidemies dont il sera question dans ce chapitre. Une epidemie etrange. Plusieurs mefaits, qui eussent, apres tout, passe inapercus s'ils avaient ete commis isolement. Mais, comme ils se succederent en moins d'une semaine, l'imagination du public en fut considerablement impressionnee, d'autant plus que l'arrestation des coupables parut tout de suite devoir se faire attendre. Le chimiste Charles Elwell, qui habitait dans un des nombreux boarding-houses avoisinant la Barbary-Coast, a San Francisco, disparut. Comment? Impossible de le savoir. M.Charles Elwell etait avare et riche. Son avarice etait grande; c'etait elle qui l'avait incite a aller se loger dans la modeste pension de la veuve Clapham; M.Elwell poussait si loin l'avarice qu'il ne payait sa logeuse que lorsque celle-ci se fachait; il voulait garder son argent en banque le plus longtemps possible, afin de ne pas perdre un cent d'interet. Depuis trois jours, la veuve Clapham reclamait a son pensionnaire le montant de la semaine ecoulee et elle avait obtenu enfin la promesse d'etre reglee le lendemain matin. Seulement, le lendemain matin, Elwell, qui devait se rendre a la banque pour y retirer de l'argent, ne sortit pas de sa chambre. La veuve Clapham, apres avoir attendu jusqu'a onze heures, commenca a craindre que son pensionnaire fut malade. Elle frappa. Elle appela. Elle ne recut aucune reponse. Son inquietude augmentant, elle tenta d'ouvrir la porte a l'aide d'une double cle qu'elle possedait. Mais Elwell, prudent comme un avare qu'il etait, avait fait poser un verrou a l'interieur, et ce verrou etait ferme. La veuve Clapham, de plus en plus inquiete, renouvela ses appels. Mais sans plus de succes. Elle se decida alors a prevenir la police. La porte fut enfoncee par un serrurier requis. Or, Charles Elwell n'etait pas dans la chambre, bien que le lit defait attestat qu'il y avait couche La veuve Clapham se rappelait parfaitement l'avoir vu entrer la veille, vers neuf heures du soir. Il n'etait pas ressorti. Cela, la vieille logeuse en etait sure Pour sortir de l'appartement, situe au neuvieme etage d'un vaste building de briques noiratres, il fallait passer devant la chambre de la veuve, et celle-ci ne dormait jamais que d'un il. Elle eut donc entendu sortir son locataire, d'autant plus que M.Elwell ne sortait jamais le soir... Quoi qu'il en fut, le chimiste avait disparu. La chambre fut fouillee