La mort encéphalique, aspects éthiques, diagnostiques, thérapeutiques » książka
La mort encéphalique, aspects éthiques, diagnostiques, thérapeutiques
ISBN-13: 9783639540628 / Francuski / Miękka / 2016 / 124 str.
La mort a toujours A(c)tA(c) traditionnellement dA(c)finie par l'arrAat de toutes les fonctions organiques, en particulier de la respiration et de l'automatisme cardiaque. Depuis l'avA]nement des mA(c)thodes avancA(c)es de rA(c)animation, permettant de faire reprendre ces activitA(c)s aprA]s leur suspension, ainsi que le maintien artificiel de la ventilation et de la circulation sanguine par la ventilation assistA(c)e et les drogues inotropes positives, une dA(c)finition plus prA(c)cise est devenue nA(c)cessaire, le coma dA(c)passA(c) est alors dA(c)crit pour la premiA]re fois en 1959 A l'hApital Claude-Bernard par l'infectiologue Pierre Mollaret et le neurologue Maurice Goulon. En 1967, un ComitA(c) Ad-Hoc sur la Mort CA(c)rA(c)brale est mis en place A Harvard, les rA(c)unions de ce comitA(c) donnA]rent lieu A un rapport, publiA(c) un an plus tard, exactement le 5 aout 1968, que l'on considA]re comme A(c)tant A l'origine de la transformation de la pratique mA(c)dicale de la fin de vie et des transplantations d'organes dans la quasi totalitA(c) des pays techniquement dA(c)veloppA(c)s. La conclusion de ce rapport A(c)tant de considA(c)rer les patients en A(c)tat de mort encA(c)phalique comme des personnes mortes, aprA]s confirmation de l'irrA(c)versibilitA(c) des lA(c)sions cA(c)rA(c)brales.
La mort a toujours été traditionnellement définie par l'arrêt de toutes les fonctions organiques, en particulier de la respiration et de l'automatisme cardiaque. Depuis l'avènement des méthodes avancées de réanimation, permettant de faire reprendre ces activités après leur suspension, ainsi que le maintien artificiel de la ventilation et de la circulation sanguine par la ventilation assistée et les drogues inotropes positives, une définition plus précise est devenue nécessaire, le coma dépassé est alors décrit pour la première fois en 1959 à l'hôpital Claude-Bernard par l'infectiologue Pierre Mollaret et le neurologue Maurice Goulon. En 1967, un Comité Ad-Hoc sur la Mort Cérébrale est mis en place à Harvard, les réunions de ce comité donnèrent lieu à un rapport, publié un an plus tard, exactement le 5 aout 1968, que l'on considère comme étant à l'origine de la transformation de la pratique médicale de la fin de vie et des transplantations d'organes dans la quasi totalité des pays techniquement développés. La conclusion de ce rapport étant de considérer les patients en état de mort encéphalique comme des personnes mortes, après confirmation de l'irréversibilité des lésions cérébrales.
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