ISBN-13: 9781519370921 / Francuski / Miękka / 2015 / 480 str.
Resume: Les Miserables, deVictor Hugo(1862) De l' uvre entiere se degage cette pensee sociale exposee dans la preface: Tant qu'il existera, par le fait des lois et des m urs, une damnation sociale creant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d'une fatalite humaine la fatalite, qui est divine; tant que les trois problemes du siecle: la degradation de l'homme par le proletariat, la decheance de la femme par la faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas resolus; tant que, dans certaines regions, l'asphyxie sociale sera possible; en d'autres termes, et a un point de vue plus etendu encore, tant qu'il y aura ignorance et misere, des livres de la nature de celui-ci ne seront pas inutiles. Le heros des Miserables est Jean Valjean, l'emondeur de Faverolles, condamne au bagne pour un pain vole, un jour que les enfants de sa s ur avaient faim. A titre de prologue, Victor Hugo nous presente un respectable eveque, Mgr Myriel (Bienvenu Miollis) dans lequel il a incarne toutes les vertus du catholicisme primitif. Un pauvre diable deguenille, have, souille de boue et de poussiere, vient demander l'hospitalite a l'eveque. L'eveque l'accueille, le couche. Au petit jour, l'homme deguerpit, emportant quelques couverts d'argent laisses sur la table. C'est Jean Valjean. Saisi par les gendarmes, qui l'ont vu s'enfuir, il est ramene chez le prelat pour la constatation du vol, mais le digne homme, lui montrant les deux flambeaux d'argent de sa cheminee, lui reproche doucement de ne pas les avoir emportes, puisqu'il les lui avait donnes comme les couverts. Ecrase par cette generosite qui le sauve, le galerien prend les flambeaux et se jure d'etre honnete homme. Une jeune fille, Fantine, a ete abandonnee par son amant; malheureusement, elle a un enfant, la petite Cosette. Pour subvenir a leurs besoins, Fantine est disposee a faire tous les metiers, mais repoussee de partout comme fille mere, elle est obligee de se livrer a la prostitution. Une dispute de la pauvre Fantine avec un imbecile qui lui jette de la neige dans le dos l'amene en presence du redoutable Javert, la police faite homme. Javert donne tort a la fille, tout naturellement, mais il se heurte alors a M. Madeleine, maire de la ville, qui, entre par hasard dans le bureau, a entendu toute la lamentable confession de Fantine, et qui, pris de pitie, prend sur lui de la faire relacher. Ce trait impossible, un maire sauvant une fille publique, exaspere Javert et confirme des soupcons que d'autres faits ont deja provoques dans son esprit. M. Madeleine ne dissimule-t-il pas sous un faux nom une autre personnalite? Javert laisse deviner ce doute; ce qui trouble grandement M. Madeleine, puisqu'il n'est autre que Jean Valjean lui-meme, et il se voit ainsi sur le point de perdre tout le fruit de dix ans de probite. Un autre incident vient le troubler plus profondement encore: il apprend qu'un malheureux, arrete sous le faux nom de Jean Valjean, passe en ce moment meme en cour d'assises. Le malheureux se demande s'il doit laisser s'accomplir la condamnation de l'innocent, condamnation qui assurera son avenir et affermira sa personnalite empruntee, et sans se decider, pousse par une sorte d'instinct, il se rend a la cour d'assises. La, il voit le malheureux, propre image de l'ancien Valjean, balbutiant d'un air hebete des recriminations qui ne convainquent personne: on va le condamner. M. Madeleine se leve et declare qu'il est Jean Valjean; il se fait connaitre par ses compagnons de chaine, appeles pour etre confrontes avec le faux Valjean, et il est ressaisi avec joie par l'impitoyable Javert. Toutefois, on le laisse libre momentanement et il profite de ce repit pour assister a l'agonie de Fantine, qui meurt sur un lit d'hopital. Il jure a celle-ci, dont il s'accuse d'avoir caus"