ISBN-13: 9783841640949 / Francuski / Miękka / 2016 / 88 str.
ISBN-13: 9783841640949 / Francuski / Miękka / 2016 / 88 str.
FondA(c)e en France A la fin du 17e siA]cle pour l'instruction des garAons des classes laborieuses vivant en milieu urbain, la communautA(c) des FrA]res des A(c)coles s'implante au QuA(c)bec A l'automne 1837 avec l'ouverture d'une premiA]re A(c)cole. HA(c)ritiA]re d'une longue tradition pA(c)dagogique, elle implante ici l'usage de l'enseignement simultanA(c) auquel elle joint quelques pratiques de l'enseignement mutuel dA(c)jA pratiquA(c) au QuA(c)bec. Pour contrer l'absence de toute A(c)cole normale, elle commence d'abord par former ses propres recrues pour ensuite offrir le mAame service aux professeurs laAcs de mAame qu'A des communautA(c)s de soeurs enseignantes sans tradition dans l'enseignement. A partir du dA(c)but de la dA(c)cennie 1920 la communautA(c) adopte les programmes des A(c)coles normales gA(c)rA(c)es par le DA(c)partement de l'instruction permettant ainsi aux religieux de se munir des mAames diplAmes d'enseignement que les instituteurs laAcs. Enfin, les frA]res se perfectionnent dans les rares structures universitaires dispensant des cours de pA(c)dagogie avant de fonder leur propre institut universitaire, l'Institut pA(c)dagogique Saint-Georges.
Fondée en France à la fin du 17e siècle pour l'instruction des garçons des classes laborieuses vivant en milieu urbain, la communauté des Frères des écoles s'implante au Québec à l'automne 1837 avec l'ouverture d'une première école. Héritière d'une longue tradition pédagogique, elle implante ici l'usage de l'enseignement simultané auquel elle joint quelques pratiques de l'enseignement mutuel déjà pratiqué au Québec. Pour contrer l'absence de toute école normale, elle commence d'abord par former ses propres recrues pour ensuite offrir le même service aux professeurs laïcs de même qu'à des communautés de soeurs enseignantes sans tradition dans l'enseignement. À partir du début de la décennie 1920 la communauté adopte les programmes des écoles normales gérées par le Département de l'instruction permettant ainsi aux religieux de se munir des mêmes diplômes d'enseignement que les instituteurs laïcs. Enfin, les frères se perfectionnent dans les rares structures universitaires dispensant des cours de pédagogie avant de fonder leur propre institut universitaire, l'Institut pédagogique Saint-Georges.