ISBN-13: 9783034329255 / Francuski / Miękka / 2017 / 322 str.
De la philosophie de la nature de Schelling à l'intérêt de Mallarmé pour la psychophysique d'Eugène de Roberty, cet ouvrage tenté de mettre en lumière un infini immanent au fini, qui prend la forme d'un panthéisme organique. L'organisme permet de dépasser la substance fixe de Spinoza et d'élaborer une doctrine du Dieu vivant.
Héritier d'une longue tradition pour laquelle la nature est un être vivant en devenir ( natura naturans ), Stéphane Mallarmé est l'auteur d'une physiologie des lettres qui le mène à concevoir la littérature comme un organisme. Nous inscrivons le poète dans une histoire des idées qui remonte par-delà Poe et Baudelaire à Mme de Staël et au philosophe de la nature Friedrich Schelling, qui voyait dans le concept d'organisme un infini immanent au fini , un infini actuel . S'exprime, dès lors, de Schelling à Mallarmé, un panthéisme organique qui prend tour-à-tour la forme d'un panthéisme de la nature puis d'un panthéisme littéraire qui s'affranchit de la substance fixe du spinozisme. La première partie de cet ouvrage examine les fondements philosophiques et théologiques de ce panthéisme ainsi que son transfert en France chez des auteurs tels que Cousin, Renan, Vacherot, Séailles et Littré. La seconde partie présente cet organicisme en tant qu'il est, chez Mallarmé, le produit d'une doctrine du mot comme dépositaire de la vie ( Les Mots anglais ).