ISBN-13: 9783838189284 / Francuski / Miękka / 2018 / 596 str.
Le rA]gne de Jayavarman IV est traditionnellement associA(c) au site de Koh Ker dans l'histoire du Cambodge ancien. Ce souverain aurait abandonnA(c) la capitale angkorienne pour installer le siA]ge de son pouvoir (921-941) A quelque cent vingt kilomA]tres plus A l'est, dans un lieu certainement peu peuplA(c) Chok Gargyar, connu aujourd'hui sous le nom de Koh Ker. A sa mort et son fils, Harsavarman II, vers 944, son successeur R jendravarman rA(c)installe la capitale A Angkor sans qu'on puisse vraiment expliquer ce retour: Koh Ker, dA]s lors abandonnA(c) par les rois, semblerait n'avoir pas survA(c)cu A cet abandon. Cependant, le nombre, l'importance et la diversitA(c) des monuments de la capitale de Jayavarman IV dA(c)passent la pA(c)riode de rA]gne et de construction de ce monarque. Il est donc permis d'admettre que l'abandon total et immA(c)diat de Koh Ker par la population, aprA]s la disparition du roi, est peu vraisemblable. Son existence, au-delA des deux dA(c)cennies de rA]gne, semble confirmA(c)e par le tA(c)moignage de certains monuments dits du A style de Koh Ker A, construits loin de l'A(c)phA(c)mA]re capitale, tels le prasat Kravan A Angkor ou le prasat Neang Khmau dans la province de Takeo...etc.
Le règne de Jayavarman IV est traditionnellement associé au site de Koh Ker dans lhistoire du Cambodge ancien. Ce souverain aurait abandonné la capitale angkorienne pour installer le siège de son pouvoir (921-941) à quelque cent vingt kilomètres plus à lest, dans un lieu certainement peu peuplé - Chok Gargyar -, connu aujourdhui sous le nom de Koh Ker. A sa mort et son fils, Harsavarman II, vers 944, son successeur Rājendravarman réinstalle la capitale à Angkor sans quon puisse vraiment expliquer ce retour : Koh Ker, dès lors abandonné par les rois,semblerait navoir pas survécu à cet abandon. Cependant, le nombre, limportance et la diversité des monuments de la capitale de Jayavarman IV dépassent la période de règne et de construction de ce monarque. Il est donc permis dadmettre que labandon total - et immédiat - de Koh Ker par la population, après la disparition du roi, est peu vraisemblable. Son existence, au-delà des deux décennies de règne, semble confirmée par le témoignage de certains monuments dits du style de Koh Ker , construits loin de léphémère capitale, tels le prasat Kravan à Angkor ou le prasat Neang Khmau dans la province de Takeo...etc.